Il avait joué la montre et, finalement, cela n'a servi à rien. Calogero a été condamné par la cour de cassation dans le combat qui l'oppose à Laurent Feriol, un ingénieur du son qui l'accusait de plagiat, dévoile SudOuest.fr.
Déjà deux ans que cette histoire embêtait la justice et cette fois c'est, enfin, terminé ! Laurent Feriol avait attaqué en justice Calogero car il l'accusait d'avoir plagié une partie des notes du refrain de son titre Les Chansons d'artistes (composé en 2001 et déposé à la Sacem en 2002), pour le groupe les Années Boum, sur le tube Si seulement je pouvais lui manquer (paru en 2004). Il a obtenu gain de cause auprès de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire après un arrêt de la cour de cassation pris au cours de la semaine du 14 novembre 2016. "Pour moi, c'est évidemment une très grande satisfaction. En face de nous, on avait forte partie. Je pense qu'ils croyaient qu'on allait lâcher prise, parce que, pour eux, l'argent n'est pas un problème", a déclaré Laurent Ferriol à nos confrères.
Après avoir fait comparer les deux chansons par un expert, Laurent Feriol avait porté plainte. La justice lui a donné raison une première fois le 16 mars 2014 mais Calogero avait fait appel. Selon l'AFP, le tribunal avait retenu l'antériorité de son oeuvre par rapport à celle de Calogero, ce que ce dernier contestait, et estimé que "les refrains des deux oeuvres présent[ai]ent d'importantes similitudes, de l'ordre de 63% de notes communes". Les couplets étant différents, la justice a retenu que Si seulement je pouvais lui manquer reprenait 15% des Chansons d'artistes. Après avoir perdu en appel, Calogero avait donc choisi de se pouvoir en cassation. Raté.
Thomas Montet