Le 6 décembre, elle est devenue Miss France 2015. Camille Cerf est ainsi la plus belle femme de l'Hexagone. Pourtant comme toutes les jeunes femmes de son âge, la ravissante fille de Calais a un complexe physique : son nez. Pas question pour autant de passer par la case chirurgie esthétique, comme elle l'explique dans les pages de Paris Match. C'est lorsqu'elle a fait quelques pas dans le monde du mannequinat en 2010, alors âgée de 16 ans que Camille a entendu que son nez ne plaisait pas. "Je devais partir en Australie pour un contrat mais mon nez ne leur plaisait pas : ils voulaient que je le refasse. J'ai refusé", explique la belle.
"Mon père avait baissé les bras depuis le début"
Celle qui a défilé pour Issey Miyake et Agnès b. a dû ensuite se rendre au Japon mais son père est tombé malade, elle a insisté pour rester auprès de lui jusqu'à sa mort. "On m'avait tout de suite dit ce qu'il avait, mais en me laissant croire que ce n'était pas très grave, se rappelle Camille. Quand on a appris qu'il ne pouvait pas se faire opérer, on a commencé à s'inquiéter. Il est resté malade pendant un an." Un cancer du poumon qui s'est généralisé et qui a emporté son père. Camille Cerf se bat désormais aux côtés d'associations qui viennent en aide aux personnes atteintes de cette maladie. "Le moral est très important pour le rétablissement, mon père avait baissé les bras dès le début", confie la reine de beauté française.
"Nous sommes meilleures amies"
Aujourd'hui, elle sait que son père aurait été très fier d'elle. Sa mère et sa soeur le sont aussi, d'autant plus depuis ce 6 décembre qui a marqué un changement dans la vie de leur Camille. Proche de sa soeur jumelle Mathilde, elle raconte que cette dernière est également sa meilleure amie : "Nous sommes très différentes. Physiquement et de caractère. Mathilde est timide et moi, très extravertie. On se complète bien. On adore passer du temps ensemble. Nous sommes meilleures amies." Elle profitera donc de son peu de temps libre pour retrouver cette dernière mais aussi son petit ami Maxime Bera.
Une interview à retrouver dans les pages de Paris Match, en kiosques le 11 décembre.