Cannes 2012 - Laurence Anyways : ''Nathalie Baye n'est pas chiante du tout''
Publié le 18 avril 2012 à 21:12
Par Geoffrey C.
La bande-annonce de Laurence Anyways de Xavier Dolan.
Laurence Anyways est attendu à Cannes.
Xavier Dolan en mai 2010 à Cannes.
Xavier Dolan en mai 2010 à Cannes.
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Troisième film et troisième présence probable au Festival de Cannes pour Xavier Dolan, tout juste 23 ans.

Né sur les plateaux de cinéma avec un père comédien, l'acteur et réalisateur est un petit miracle venu du Canada, découvert il y a trois ans sur la Croisette avec J'ai tué ma mère (2009). Véritable électrochoc, cette comédie dramatique inspirée par sa relation complexe avec sa mère marquait la naissance d'un cinéaste. Un an après, il revenait avec Les Amours imaginaires (2010), objet pop et mélancolique sur un triangle amoureux tordu.

L'histoire de Xavier Dolan est intimement liée au festival de cinéma. Alors que Laurence Anyways, son troisième film très attendu, semble destiné à débuter sa carrière à Cannes, le cinéaste pourrait bien décrocher une place dans la sélection officielle. Une première fois qui pourrait lui permettre de battre le record de Steven Soderbergh, auréolé d'une Palme d'or pour Sexe, mensonges et vidéo (1989) à seulement 26 ans.

Alors que la sélection sera annoncée dans vingt-quatre heures, le site Touscoprod a profité d'un passage du réalisateur à Paris pour lui poser quelques questions sur Laurence Anyways, qui raconte comment un couple est métamorphosé lorsque l'homme décide de se travestir en femme.

Xavier Dolan revient notamment sur le travail avec Melvil Poupaud - remplaçant de Louis Garrel - et Nathalie Baye : "Avec Melvil, c'était tellement simple et agréable. (...) Nathalie Baye, c'était un bonheur inoui, elle est très à l'écoute, pas du tout... chiante, pas tiquée par des manières d'actrice ou des extravagances que la hiérarchie des plateaux aurait pu lui procurer au fil du temps. Elle a les deux pieds sur terre. Elle est drôle. C'est un rêve, c'était vraiment formidable. D'un point de vue ego, ça a été excitant de me dire que j'allais pouvoir diriger Nathalie Naye."

Il explique aussi que l'ensemble de ses films peut former une trilogie inconsciente, liée par une thématique : "J'ai tué ma mère était un film sur l'amour impossible entre une mère et son fils. Les Amours imaginaires, l'amour impossible, jeune. Et Laurence Anyways, l'amour impossible, adulte." Enfin, il avoue avec le sourire : "Tout les cinéastes de la Terre voudraient être en compétition à Cannes et gagner la Palme d'or. Même ceux qui disent le contraire." Réponse demain.

Laurence Anyways, en salles le 18 juillet.

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