La venue de Nicolas Sarkozy vendredi 16 mars au Grand Journal de Canal+ a tenu ses promesses : l'émission a réuni plus de 2 millions de téléspectateurs, soit 10,3% de PDA avec un pic à 3 millions de téléspectateurs vers 19h55. Il s'agit de la troisième plus forte audience de l'émission cette saison. La deuxième partie de l'émission a réuni 3 millions de téléspectateurs, soit 11,1 de PDA.
Le président n'était pas seul sur Canal+, Carla Bruni a reçu dans son studio, le chroniqueur Mouloud Achour pour son Daily Mouloud. Face à la Première dame, Mouloud embraye cash : "Dans ma tête, Carla Bruni c'était la meuf cool, on fume des bédos. Et après on est Première dame de France." Un peu surprise mais morte de rire, Carla ne se démonte pas : "Je n'ai pas particulièrement changée. Je suis toujours cool et non, je n'ai jamais fumé. Vous fumez des joints vous ?" Le ton est donné. L'épouse du président, à ses côtés dans les moments symboliques de sa campagne, assure qu'en tant que "citoyenne... amoureuse" elle estime qu'il est le meilleur pour la France : "L'amoureuse le voit travailler toute la journée, toute la nuit aussi - d'ailleurs l'amoureuse s'en plaint ! (rires) - mais la citoyenne doit admettre que c'est le meilleur. S'il va gagner ? Ce n'est pas que c'est sûr, mais c'est mieux." Pendant toute la séquence, une fenêtre en bas à droite de l'écran montre les réactions de Nicolas Sarkozy : le président sourit, semble même ému de voir sa compagne.
De retour en plateau, Mouloud interroge le président comme si c'était son copain : "Ça ne vous emmerde pas d'attendre six ans avant de pouvoir profiter de votre meuf ?" Nicolas Sarkozy reprend le chroniqueur comme un enfant pour ses gros mots et revient sur Carla : "On est tombé amoureux comme un homme et une femme. On ne s'était jamais rencontré, c'était la première fois que l'on se voyait. Ce n'était pas la question d'un président ou la question d'une chanteuse. Nous étions juste deux personnes qui forment un projet sentimental ensemble, un enfant [la petite Giulia née le 19 octobre 211, ndr]. C'est à la fois beau et banal."
De passage au Grand Journal, Nicolas Sarkozy l'était aussi au Petit de Yann Barthès. Le président a pris soin de rigoler à toutes les séquences le montrant dévorant des chouquettes ou tomber dans la neige. "Je voulais savoir quelle était la tête de celui qui parle tant de moi et qui rigole tant de moi. Et je voulais savoir s'il était aussi décontracté quand j'étais en face de lui." En quittant le plateau, Nicolas Sarkozy remercie Yann Barthès pour son talent et son accueil : "On a rarement été aussi sympathique avec moi." Même quand son fauteuil s'est soudain affaissé (et le faisait paraître petit face à Barthès... pas prévu vraiment ?) Nicolas Sarkozy en a plaisanté en se levant "Je suis en train de me perdre. C'est un piège ? Ce n'est pas grave. J'espère que vous ferez la même chose à François Hollande". Il faut reconnaître que le président-candidat ou le candidat-président ( on sait plus dans quel sens on doit l'écrire) a été vraiment détendu, blagueur alors que ce n'était pas toujours facile.
Le Petit Journal a enregistré hier soir son record historique avec 2,6 millions de téléspectateurs pour 10,1% de parts d'audience.