Abattue par le suicide de son grand ami François Baudot, si proche qu'elle avait fait de lui le parrain de son fils Aurélien (fruits de ses amours avec le philosophe Raphaël Enthoven), Carla Bruni a définitivement dit adieu à son confident en faisant célébrer une messe très privée à sa mémoire, mardi 18 mai.
Selon le magazine Closer, c'est en toute intimité qu'a été célébrée, à l'initiative de la Première dame, une messe en l'église italienne Notre-Dame-de-la-Consolation, à Paris, conduite par le père Zovi, et le chagrin de Carla Bruni était aussi tangible que quelques jours auparavant, lorsqu'elle avait accompagné, au cimetière du Père-Lachaise, le cercueil de son meilleur ami jusqu'au crématorium.
François Baudot, âgé de 61 ans, s'éatit donné la mort au début du mois de mai, quelques mois après avoir été nommé au "tour extérieur" inspecteur général des affaires culturelles, en décembre. Une nomination qui avait suscité la polémique, ses affinités avec l'épouse du président Nicolas Sarkozy ayant été associées à ce parachutage... Des affinités d'autant plus explicites que l'écrivain et journaliste, qui fut longtemps un conseiller du magazine Elle, les avait évoquées en détail dans les pages de son roman autobiographique paru quelques mois plus tôt, L'art d'être pauvre : dédié... au jeune Aurélien, l'ouvrage, qui dépeignait l'enfance et la jeunesse animée de son auteur, exprimait aussi la gratitude immense qu'il avait pour Carlita et combien il lui était redevable.
Dans la vie, marquée par un profond mal-être et la solitude, de François Baudot, qu'Arielle Dombasle, une de ses vraies amies, a qualifié de "colosse aux pieds d'argile en perpétuelle guerre avec lui-même", cette polémique a-t-elle été le fardeau de trop ? Ses proches se le demandent encore...