Nouvel accident sportifaprès celui d'Alexis Pinturault vendredi. Mais celui-ci est bien plus grave puisqu'il vient de provoquer la mort du motard espagnol Carles Falcon, à seulement 45 ans. "Lundi 15 janvier, Carles nous a quittés. L'équipe médicale a confirmé que les lésions neurologiques causées par l'arrêt cardio-respiratoire lors de l'accident étaient irréversibles. Carles était quelqu'un de souriant, toujours actif, qui aimait passionnément ce qu'il faisait, surtout à moto. Il nous a quittés en faisant ce qui était son rêve, participer au Dakar", a-t-on appris aujourd'hui via son équipe TwinTrail Racing Team.
Il était lourdement tombé dimanche au km 448 dans la spéciale de la 2e étape entre Al-Henakiyah et Al-Duwadimi, lors du Dakar 2024. Il avait ensuite été héliporté vers l'hôpital le plus proche à Al-Duwadimi, avant d'être transporté en urgence à l'hôpital de Ryad. Quelques jours plus tard, avec l'accord des médecins et de la famille, il avait été rapatrié en Espagne.
"Il souffrait notamment d'une fracture de la vertèbre C2 et d'un oedème cérébral", a précisé la responsable de la communication de Twintrail, Carla Prat. "Malgré tous les efforts des médecins, le pilote a succombé à ses blessures (...) A sa famille, à ses proches, l'organisation et les concurrents du Dakar présentent leurs plus sincères condoléances", a indiqué de son côté lundi soir la Amaury Sport Organisation (ASO) dans un communiqué.
A noter que ces drames ne sont hélas pas si rares que cela dans cette compétition, et plus précisément dans la catégorie dans laquelle concourait Carles Falcon. "Depuis la première édition du Dakar en 1979, 28 concurrents, dont 23 motards, sont décédés pendant ou à la suite du rallye-raid" rappelle l'AFP. Ce chiffre témoigne donc de la dangerosité de cette catégorie, où les pilotes atteignent parfois des vitesses vertigineuses.
David Castera, le patron du Dakar, qui a rendu hommage au motard lundi lors du briefing devant les concurrents, regrette bien entendu ce terrible événement : "On organise cette épreuve pour que ce soit une fête. Mais on sait que c'est un sport à risques, tous les concurrents le savent. Quand ça arrive, c'est toujours un moment douloureux." Toutes nos condoléances à la famille et aux proches du pilote.