Né le à Monaco, Pierre Casiraghi est le second fils de la princesse Caroline de Monaco, qui n'est autre que la soeur de l'actuel souverain monégasque, le prince Albert II. Homme d'affaires accompli, Pierre Casiraghi apparait quasiment toujours vêtu d'un élégant costume lors de ses sorties en public notamment au bras de son épouse Beatrice Borromeo, mais aussi de ses apparitions officielles aux côtés du reste de la famille princière de Monaco. Pourtant, c'est dans une tenue diamétralement opposée à ses habitudes que le fils de Caroline de Monaco est apparu jeudi 15 juin 2024. Ce jour-là, Pierre Casiraghi a participé au tournoi de Béhourd (combat médiéval) de la Principauté de Monaco avec son équipe baptisée Les Grimaldi Milites. Il a ainsi combattu en armure médiévale sous le regard du prince Albert II de Monaco, au chapiteau Fontvieille. Les monégasques ont rencontré l'équipe Martel, venant de Paris, les lyonnais de la Confrérie des Loups, les Comtois de Franche Comté, les Faucons Noirs de Touraine et les Bannerets d'Auvergne. Les Grimaldi Milites ont terminé 3e de ce tournoi.
Concrètement, le Béhourd est une forme de combat médiéval un peu particulier. Il s'agit d'une adaptation contemporaine d'une pratique sportive et guerrière ancienne. Les compétiteurs s'y affrontent en armure complète, à pieds, avec des armes en acier qui ne sont ni pointues, ni tranchantes, dans un souci évident de sécurité pour les participants. Les combats en équipes sont les plus populaires. Dans de tels affrontements, les coups sont portés à pleine puissance. Toutefois, certaines techniques sont interdites car jugées trop dangereuses. C'est notamment le cas des coups d'estoc, qui sont portés avec la pointe de l'arme dans le but de planter son adversaire. Mais aussi des coups portés derrière les genoux. Les coups de pieds, de poings, de genoux, les prises de corps à corps sont en revanche autorisés.
L'équipe qui gagne est celle qui parvient à terminer la manche avec encore au moins un joueur debout sur ses deux jambes. Le but est donc de faire chuter les membres de l'équipe adverse par tous les moyens autorisés, arme à la main. Cette pratique se revendique comme étant l'héritière spirituelle des tournois médiévaux, qu'elle entend remettre au goût du jour sous forme sportive. Mais aussi culturelle de par sa dimension historique, qui transmet un savoir sur l'histoire de France. Ainsi que sur la chevalerie et sur la guerre au Moyen-Âge de façon ludique et spectaculaire. Cette pratique est apparue au XIIe siècle et a évolué jusqu'au XVIe siècle, pour finalement s'éteindre, puis réapparaître aujourd'hui sous cette nouvelle forme sportive.