Depuis quelques mois, Cartman se frotte aux spectateurs avec un premier seul-en-scène intitulé One. Un véritable challenge pour le comédien de 41 ans, très soutenu par sa femme dans sa démarche. Avant cela, c'est à la radio et à la télé (il est régulièrement dans Vendredi tout est permis sur TF1 avec Arthur) que l'on pouvait le voir. Mais aussi dans la musique ! Derrière Sébastien Patoche, il s'est assuré un joli succès inattendu et plus ou moins lucratif...
Au micro de Purepeople.com, Cartman – de son vrai nom Nicolas Bonaventure – a donc évoqué ce personnage fictif qui fait une apparition dans son spectacle. "Les gens pensent que tu deviens encore millionnaire avec la musique aujourd'hui. Si on doit comparer au foot, moi je suis l'arrière-droit de l'équipe d'Orléans. Je suis le mec qui a marqué un but un jour en Coupe de France et les gens se sont dit il va aller loin et on n'en a plus entendu parler... Faut savoir un truc : j'étais pas du tout diffusé en radio, très peu en télé. (...) Le seul truc que j'ai fait, c'est d'être numéro 1 des ventes sur iTunes pour un disque et d'être disque de platine [soit 100 000 exemplaires, NDLR]", a-t-il recontextualisé.
Et Cartman, qui a cartonné avec les chansons Quand il pète il troue son slip et La Cartouche tirés de l'album J'emmerde les bobos ! paru en 2013, de donner des précisions sur l'aspect financier de ce succès. "Je vais pas te mentir, je pense pas que j'avais le contrat... bon une petite enc*lade quoi. Celle du mec qui connaît pas... Surtout, c'est de l'argent que tu divises, en fait, le compositeur, le parolier, les éditeurs. Il reste pas grand-chose. Je crois, je sais pas vraiment, que j'ai touché peut-être 40 centimes par album [soit 40 000 euros, NDLR]. Je te dis ça, mais c'est peut-être 12 centimes, je sais pas vraiment. (...) Pas de quoi se taper le cul par terre. C'est confortable 40 000 euros, c'est très bien, mais c'est loin du million ! Et y a les impôts derrière...", a-t-il raconté.
Surtout, Cartman a vécu cette période comme une bénédiction, car il était alors dans une situation financière difficile. "Quand Sébastien Patoche est arrivé, j'avais plus une thune, j'étais vraiment dans la merde. Vraiment beaucoup dans la merde. Il m'a aidé à payer ce que je devais payer et à me sortir un peu de ce truc-là et c'est tout", a-t-il révélé. Il pourrait compter dessus pour se refaire un peu d'argent facile, mais l'humoriste refuse et voit Sébastien Patoche "comme un doudou", mais assure qu'il ne "faut pas qu'il revienne".
Retrouvez Cartman en spectacle à Paris et partout en France avec One.
Thomas Montet
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