Il est parfois, dans le monde tout beau et tout rose du showbusiness où les femmes sont belles et éternellement jeunes, quelques coups d'éclat réalisés par celles qui sortent du moule hollywoodien. Et qui s'assument au grand jour. Tel est le cas de Cate Blanchett, qui pose pour le magazine Intelligent Life.
Sur cette une, l'actrice australienne de 42 ans a décidé de paraître aussi naturelle que possible : un maquillage léger et, plus important, sans retouches Photoshop. Ainsi, ses quelques rides et ses cernes sont visibles, à la différence de ces autres couvertures pour le Harper's Bazaar Australia ou, plus récemment, pour l'édition russe du magazine Interview et le Harper's Bazaar britannique.
Pour justifier ce choix, Tim de Lisle, rédacteur en chef, déclare : "Elle ressemble à ce qu'elle est : une femme de 42 ans qui passe ses journées dans un bureau, ses soirées sur scène et le reste de son temps à veiller sur ses trois enfants. (...) Comme tout ceux qui la mettent sur leurs couvertures, nous profitons de sa beauté et de sa renommée. Mais la photo essaie de refléter la vraie vie. C'est un curieux signe des temps que ce soit devenu quelque chose qu'il faille souligner." Preuve que Cate Blanchett peut être fière d'elle, Meryl Streep, Oscar 2012 de la meilleure actrice, a confessé son admiration pour la star d'Aviator (2004) dans le magazine Gala paru hier, mercredi 21 mars : "C'est une actrice qui n'est pas seulement douée et talentueuse, Cate Blanchett est avant tout une comédienne courageuse. (...) Je l'admire vraiment énormément et, parfois, j'aimerais bien lui ressembler."
De son côté, l'actrice sera à l'affiche des deux volets de Bilbo le Hobbit et sur les planches du théâtre de la Ville à Paris pour y jouer Grand et Petit, en compagnie de toute la Sydney Theater Company. Cate Blanchett, qui a également tourné dans Knight of Cup et Lawless, deux projets avec Terrence Malick à la réalisation, se demande si elle sera finalement à l'affiche : "Je ne peux pas garantir que je serai dans l'oeuvre après montage, vu qu'il fonctionne comme ça." Il serait dommage que le réalisateur-scénariste, Palme d'or à Cannes l'an dernier pour The Tree of Life, se prive du talent de la star de la saga Le Seigneur des Anneaux.
Igor Nkodia