Catherine Frot le 12 novembre 2009 au Festival de Sarlat© Abaca
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Ce n'est pas sur les écrans de cinéma que Catherine Frot fait l'actualité mais sur les planches. Celles du théâtre de la Madeleine, dans la pièce de Samuel Beckett, Oh les beaux jours. Une comédienne truculente, comme son parcours, qui oscille brillamment entre le drame, la comédie et toutes leurs nuances. Nourrie de théâtre depuis son plus jeune âge et entrée au Conservatoire il y a plus de trente ans, elle est dans tous les esprits depuis Un air de famille (César du meilleur second rôle en 1996). Dans le magazine Marie France, elle explique pourquoi, elle qui est si populaire, se montre si secrète sur sa vie privée.
"C'est un choix. Je divise ma vie en deux, je le fais aussi pour que ma fille ne soit pas embêtée. C'est une ado, maintenant." Catherine Frot s'autorise néanmoins à faire quelques confidences sur sa relation avec son enfant. "Elle est déjà venue me voir au théâtre. Là, je pense que Beckett va lui parler. On a une belle relation, on se parle par SMS. On s'en envoie de très beaux. La seule règle, c'est de les écrire en bon français !" La comédienne dévoile également avec de douces paroles ce qu'elle aimerait lui transmettre : "La couleur des sentiments, l'amour des mots, de leur sonorité. Je lui ai lu beaucoup d'histoires, le soir." Voilà pour l'incursion dans sa vie privée.
Dans son élément au théâtre, Catherine Frot va faire mouche sur les écrans cette année avec trois films : "J'ai notamment retrouvé Pascal Thomas et André Dussollier pour Associés contre le crime [au cinéma le 4 avril], une nouvelle aventure policière des Beresford. Pour moi, le personnage de Prudence, c'est un peu comme si la Dilettante avait un mari. Elle a un côté joyeux qui me plaît beaucoup. Dans Les Saveurs du palais de Christian Vincent [sortie prévue au printemps], je suis une cusinière de la campagne qui devient chef à l'Elysée. J'ai fait des stages de cuisine, j'ai découvert des tas de choses, comme la poularde demi-deuil. C'était passionnant, pour une gourmande comme moi. Il y a aussi Bowling [avec Mathilde Seigner, en salles le 6 juin], un film où quatre femmes essaient de sauver leur maternité, en Bretagne. Un beau rôle de militante."
De jolis projets en perspective ! Passer à la mise en scène serait-il aussi une envie de Catherine Frot ? "C'est un glissement assez naturel car au cinéma, on peut se sentir parfois maltraitée. J'ai remarqué que dans les films d'acteurs, il y a toujours quelque chose en plus, une sensibilité particulière." Elle ajoutera toutefois : "Mais je me dis souvent qu'on ne peut pas tout faire."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Marie France du mois de mars 2012.
"C'est un choix. Je divise ma vie en deux, je le fais aussi pour que ma fille ne soit pas embêtée. C'est une ado, maintenant." Catherine Frot s'autorise néanmoins à faire quelques confidences sur sa relation avec son enfant. "Elle est déjà venue me voir au théâtre. Là, je pense que Beckett va lui parler. On a une belle relation, on se parle par SMS. On s'en envoie de très beaux. La seule règle, c'est de les écrire en bon français !" La comédienne dévoile également avec de douces paroles ce qu'elle aimerait lui transmettre : "La couleur des sentiments, l'amour des mots, de leur sonorité. Je lui ai lu beaucoup d'histoires, le soir." Voilà pour l'incursion dans sa vie privée.
Dans son élément au théâtre, Catherine Frot va faire mouche sur les écrans cette année avec trois films : "J'ai notamment retrouvé Pascal Thomas et André Dussollier pour Associés contre le crime [au cinéma le 4 avril], une nouvelle aventure policière des Beresford. Pour moi, le personnage de Prudence, c'est un peu comme si la Dilettante avait un mari. Elle a un côté joyeux qui me plaît beaucoup. Dans Les Saveurs du palais de Christian Vincent [sortie prévue au printemps], je suis une cusinière de la campagne qui devient chef à l'Elysée. J'ai fait des stages de cuisine, j'ai découvert des tas de choses, comme la poularde demi-deuil. C'était passionnant, pour une gourmande comme moi. Il y a aussi Bowling [avec Mathilde Seigner, en salles le 6 juin], un film où quatre femmes essaient de sauver leur maternité, en Bretagne. Un beau rôle de militante."
De jolis projets en perspective ! Passer à la mise en scène serait-il aussi une envie de Catherine Frot ? "C'est un glissement assez naturel car au cinéma, on peut se sentir parfois maltraitée. J'ai remarqué que dans les films d'acteurs, il y a toujours quelque chose en plus, une sensibilité particulière." Elle ajoutera toutefois : "Mais je me dis souvent qu'on ne peut pas tout faire."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Marie France du mois de mars 2012.