Artus dézingue une institution française emblématique qu'il décrit sans appel comme "une usine à fric"

Artus explose les compteurs depuis la sortie au cinéma de son film baptisé Un p'tit truc en plus. Cette semaine, son long-métrage a dépassé la barre des 9 millions d'entrées et s'est rapproché un peu plus du top 40 des plus gros succès de l'histoire du box-office français. Alors que ce succès pourrait le rendre millionnaire, Victor-Artus Solaro de son vrai nom avait confié sur TF1 que s'il venait à passer ce cap, il tenterait de faire le bien autour de lui. "J'aimerais construire un centre pour les personnes handicapées. Un endroit où des handis et des valides passeraient des vacances ensemble, dans des lieux adaptés, beaux, avec de beaux designs, de la belle déco où ils se sentent bien et où tout est adapté", avait-il détaillé. Avant de connaître un tel triomphe, l'humoriste a participé à l'émission "On n'demande qu'à en rire" sur France 2 en 2011.

Outre l'humour, on l'a également retrouvé au théâtre, sur les planches pour des spectacles de stand-up mais pas que. On peut citer la pièce "Duels à Davidéjonatown", une comédie qu'il a co-écrite et dans laquelle il tient le rôle principal. Pour lancer sa carrière, le Montpelliérain d'origine a décidé de monter à Paris et même si le voyage en valait la chandelle, Artus ne garde pas forcément un bon souvenir de ses débuts dans la capitale. Dans une interview accordée à RTL, il a confié avoir été formé au Cours Florent, l'institution pour laquelle il faut débourser plusieurs milliers d'euros pour chaque année scolaire. L'acteur a regretté que ce soit une "usine à fric" où il n'avait hélas pas tout le temps la chance de pratiquer... "On était 40 et on ne passait jamais. Les profs nous disaient : 'On apprend autant en regardant les autres qu'en jouant.' C'est pas vrai, tu ne deviens pas footballeur en étant sur le banc et en regardant tes copains jouer", a-t-il souligné sur les ondes de RTL.

Et de se souvenir qu'il s'était également fait refuser l'accès à l'école par des "videurs". L'humoriste a raconté : "Le jour où vraiment je me suis dit que c'était pas fait pour moi, c'est quand il y avait des videurs devant le Cours Florent. Quand tu n'avais pas payé... Je gardais des gosses pour payer le Cours Florent. J'arrive devant et on me dit : 'Ta carte n'est pas à jour, t'as pas payé donc tu peux pas entrer.' Je dis : 'On est le 4 du mois, ça va arriver, j'ai besoin d'un peu de temps...". Fort heureusement ces années sont désormais derrière lui et le comédien peut être fier du parcours qu'il a accompli.

La preuve en est, le beau succès de son dernier film qui l'a motivé à réserver une surprise pour les prochains spectateurs qui se rendront dans les salles obscures. "Un P'tit Bonus En Plus arrive dans vos salles à partir du 17 juillet !! On vous aime", a-t-il écrit sur Instagram en légende d'une vidéo montrant les coulisses du tournage, mais aussi des interviews de certains comédiens à l'affiche, comme Alice Belaïdi ou Clovis Cornillac. Ce petit making-of sera diffusé juste après le film, dès aujourd'hui donc et donnera peut-être envie à ceux qui ont déjà vu le long-métrage d'y retourner !