"Odieuse", "irrespectueuse", "bourrée la plupart du temps", ce sont les mots qu'a choisis Catherine Brun, participante des Anges de la télé-réalité 4, pour décrire Nabilla. Aujourd'hui, ses propos lui valent de nombreuses critiques et des menaces de mort pour ses enfants. Elle pousse un coup de gueule via Facebook !
Alors que Nabilla Benattia est toujours détenue à la prison pour femmes de Versailles après avoir été mise en examen pour "tentative de meurtre et violences aggravées", accusée d'avoir poignardé son petit ami Thomas Vergara au thorax, dans la nuit du 6 au 7 novembre, et également pour "violence volontaire aggravée sur concubin avec arme" (relative à une précédente altercation datant du 8 août dernier, lors de laquelle le jeune homme avait été blessé dans le dos avec un couteau), l'affaire Nabilla continue de faire parler d'elle. Si certains, comme un grand nombre de ses anciens camarades des Anges de la télé-réalité, ont décidé de lui apporter leur soutien, Catherine, pour sa part, n'a pas hésité à la tacler elle, ainsi que le système qui utilisait sa notoriété.
Aujourd'hui, victime de nombreuses attaques des fans de la jeune femme de 22 ans. elle tient à faire une mise au point. Dans un très long message posté sur sa page Facebook, l'ex-candidate de Koh Lanta explique ne pas avoir voulu faire le buzz en poussant ce coup de gueule. "Ce que je dis sur Nabilla, je l'ai dit, redit et re-redit des tas de fois quand on me demandais mon avis sur elle... je n'ai pas attendu qu'elle soit en taule pour m'exprimer, lâche-t-elle. Donc inutile de me reprocher de l'accabler alors qu'elle est incarcérée ! et mes reproches elle les avait déjà entendu de vive voix lors de nos disputes (pas toujours montrées à la tv), je ne parle pas dans son dos !!", écrit-elle tel quel.
Elle accuse ensuite ceux qu'elle considère comme les responsables dans cette histoire, les médias, les sociétés de production, les magazines mais aussi le CSA. Dans cette mise au point, Catherine Brun tient en effet à préciser qu'elle ne s'attaquait pas directement à Nabilla, qui, selon elle, est plutôt une victime. "Je la connais et je vois les dérives terribles qui découlent de sa médiatisation. Et plus elle sombrait plus les charognards se partageaient sa proie, écrit-elle. Dans mon coup de gueule ce n'était pas vraiment à elle que je m'en prenais mais à tout le système qui l'a conduite en prison. Ils ont créé la 'star' Nabilla au mépris du fait qu'ils savaient l'indignité de son passé et de son comportement. Ils l'ont starifiée alors que ce n'était pas un exemple à donner aux jeunes qui ne manqueraient pas de vouloir lui ressembler et qui lui pardonneront toutes ses dérives même les pires."
Puis, elle évoque les retours, très violents, dont elle est aujourd'hui victime depuis son coup de gueule. Elle mais aussi ses proches, ses enfants. "De voir la réaction des fans de Nabilla je réalise, avec horreur, l'ampleur des dégâts auprès des jeunes ! J'ai lu leurs réactions, leur inculture, leur mépris du plus simple respect et la perte des simples valeurs qui font que l'on puisse vivre correctement en société ! Ils me disent qu'à mon âge je devrais mourir (alors que s'ils réfléchissent je ne dois pas avoir un grand écart d'âge avec leurs propres parents), ils me traitent de ménopausée qui doit rentrer en maison de retraite (et encore je ne cite pas les pires)... ils se foutent de mon physique avec le plus profond mépris comme si c'était une honte de ne plus avoir le physique de ces 20 ans et de ne pas s'être fait refaire des pieds à la tête ! et c'est avec ce genre d'individus qu'on va construire l'avenir de la France ? Mes enfants ont aussi reçu des menaces de mort ! Que Nabilla en sortant viendra les 'pointer' à eux-aussi comme si c'était normal de régler ses conflits avec un couteau ! et autres amabilités !", explique Catherine, ex-intendante du Club Hawai.
Alors qu'Aurélie Van Daelen prenait la défense de Nabilla, s'opposant aux propos tenus par Catherine, c'est au tour de Julien Courbet de dépeindre un tout autre portrait de la starlette d'Allô Nabilla. Invité sur le plateau de Non Stop People, il a décrit une jeune femme discrète et réservée. Celui qui a rejoint la bande de Touche pas à mon poste a confié : "C'est exactement le contraire. C'est-à-dire que moi, j'ai fait six émissions avec elle. [Elle est] d'une timidité... Elle était assise au maquillage à côté de moi, elle préparait ses petites fiches. Après, on a une salle commune où sont tous les chroniqueurs. Elle se mettait toujours toute seule dans un coin." Et d'ajouter : "Je ne l'ai jamais entendue dire un mot plus haut que l'autre, mais alors vraiment. Elle était seule. J'avais toujours peur moi qu'elle vienne avec toute une bande. Mais rien. Vraiment l'inverse de tout ce que dit cette dame."
À 22 ans, Nabilla s'était calmée et avait décidé de se lancer dans une nouvelle voie grâce à Touche pas à mon poste. Mais le drame est arrivé...
Sa demande en appel ayant été rejetée jeudi 20 novembre, la star des Anges de la télé-réalité 5 et d'Allô Nabilla reste donc détenue après avoir été mise en examen pour "tentative de meurtre et violences aggravées" et également pour "violence volontaire aggravée sur concubin avec arme" pour des faits remontant au 8 août dernier. Pour la suite des événements, avant de formuler une nouvelle demande de liberté pour sa cliente comme l'a annoncé son avocat maître Saint-Palais après la décision de rejet de la cour d'appel, il serait logique d'attendre sa prochaine audition. La jeune femme, qui s'est jusqu'ici placée en victime, déclarant que Thomas la battait et qu'il s'était lui-même blessé avec le couteau sous l'emprise de la cocaïne, va à nouveau être entendue par la juge d'instruction. Les déclarations de Thomas lui seront alors signifiées. Elle devra s'expliquer... et reconnaître (ou non ?) les faits qui lui sont reprochés. Une confrontation devrait ensuite avoir lieu entre les deux protagonistes. Cependant, pour la justice, Thomas est aujourd'hui la victime et elle est "l'agresseur".
Nabilla reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier pénal.
Chloé Breen