Me Christian Saint-Palais, le second avocat de Nabilla, mise en examen pour tentative de meurtre et violences aggravées sur son fiancé Thomas, a fait savoir au site de La République des Pyrénées que la bimbo "conteste les faits de violence". La jeune femme de 22 ans est aussi mise en examen pour "violences volontaires aggravées sur concubin avec arme" suite à une précédente altercation datant du 8 août dernier, lors de laquelle le jeune homme avait été blessé dans le dos avec un couteau.
L'avocat de la starlette refuse de s'épancher : "Je n'en dirai pas plus : nous avons fait le choix de ne pas communiquer sur les éléments du dossier. Elle est soucieuse de respecter la relation sincère qu'elle a eue avec ce jeune homme. Dans cette affaire, nous sommes dans l'intimité d'un couple, dans un moment de crise...", continue-t-il. Mais cette proposition - "conteste les faits de violence" - déclarée par l'avocat ne peut concerner que la procédure actuelle contre sa cliente et donc les faits de violence qui lui sont actuellement reprochés par la justice, ceux survenus le 7 septembre et ceux du 8 août dernier. Nabilla conteste donc les faits qui lui sont reprochés, dans le cadre de ces deux procédures. Cette déclaration ne concerne en aucun cas les déclarations faites via les médias par les uns et les autres, à charge ou à décharge, tant contre Nabilla que contre Thomas.
Alors que la grand-mère de la jeune femme, Livia, sa mère, Marie-Luce, ou encore Jaja, son ancien manager - qui, lui, a déjà été entendu par les enquêteurs dans le cadre de cette affaire - ont décrit les nombreuses scènes parfois d'une "extrême violence" de la part de Thomas, dont ils auraient été spectateurs, d'autres témoignages, contre Nabilla cette fois, sont aussi apparus dans la presse. Des témoignages qui n'engagent que ceux qui les livrent aux différents magazines et que nous ne faisons que rapporter.
Habitué aux grandes affaires judiciaires et même à celles concernant des personnalités comme JoeyStarr, Me Christian Saint-Palais ajoute ensuite lors de l'entretien : "Ce n'est pas Nabilla que j'ai rencontrée : c'est une jeune femme de 22 ans qui est en prison et qui veut retrouver sa liberté. Et cette jeune femme est très avisée, très lucide, parfaitement consciente de son personnage, de la force de sa parole, mais aussi des conséquences de sa notoriété. (...) Ce qui est essentiel, c'est de défendre au mieux Nabilla, de la faire sortir au plus vite de prison : il n'y a pas d'autres considérations. L'appel que j'ai déposé sera examiné d'ici quinze jours."
Nabilla donne (enfin) de ses nouvelles
Alors que de sa cellule de la prison pour femmes de Versailles la chroniqueuse de TPMP n'a aucun lien avec l'extérieur, elle a donné de ses nouvelles à ses fans par l'intermédiaire de son avocat. Dans un message publié il y a presque 24 heures sur sa page Facebook, Nabilla se dit "profondément touchée" par le soutien qu'elle a reçu sur les réseaux sociaux.
Les services de police du SDPJ92 convoquent actuellement les témoins à tour de bras. Ils veulent entendre toutes les personnes qui ont vu le couple ce jeudi soir, après la prestation de Nabilla dans l'émission TPMP, puisque Thomas est venu la chercher à 20h45 en taxi à la sortie de l'émission. Des chroniqueurs seront certainement entendus, le chauffeur de taxi, le personnel du restaurant où ils ont dîné, etc. Rappelons que Nabilla est actuellement mise en examen pour "tentative de meurtre et violences aggravées", un délit criminel, ce qui n'est pas une petite affaire. Des commissions rogatoires pour enquêter tous azimuts ont été délivrées par le juge pour savoir exactement ce qu'il s'est passé. Les déclarations de Nabilla et même celles que pourra faire Thomas ne suffiront pas. Elles seront passées au crible et vérifiées.
La justice soupçonne également la bimbo de 22 ans d'avoir déjà blessé son petit ami avec une arme blanche dans les Bouches-du-Rhône. Une altercation datant du 8 août dernier lors de laquelle le garçon avait été blessé avec un couteau. "Elle a raconté qu'il s'était planté tout seul un grand couteau de cuisine dans le dos, une version peu crédible. Plusieurs éléments laissent à penser que c'est bien elle qui l'avait attaqué", révèle le parquet.