En pleine explosion du mouvement #MeToo, le scandale concernant Michael Douglas avait fait grand bruit. Début janvier 2018, l'acteur oscarisé de Wall Street est accusé par une femme, qui travaillait pour son entreprise il y a trente-deux ans, de s'être masturbé devant elle. Comprenant que son nom allait être cité au milieu des autres "porcs" du cinéma américain, le fils de Kirk Douglas a devancé The Hollywood Reporter et nié en bloc les faits qui lui étaient reprochés.
Le comédien avait dénoncé "un mensonge complet, une fabrication sans vérité ni de près ni de loin". "Je n'ai jamais harcelé ni agressé cette femme. Ni aucune autre d'ailleurs. Je suis fier de ma réputation dans le milieu du cinéma, avait-il déclaré. Cela touche aussi ma femme et mes enfants. Ils sont très en colère. Ils doivent aller à l'école avec la peur que soit publié un article expliquant que je suis un agresseur sexuel. Ils sont terrifiés."
Confrontée, Catherine Zeta-Jones avait salué le mouvement #MeToo tout en affirmant ne pas vouloir "s'appesantir sur quelque chose qui la concern[ait] aussi personnellement". Quelques mois plus tard, l'actrice galloise est revenue sur cet épisode visiblement douloureux. "J'ai été dévastée. (...) Cette femme est arrivée de nulle part et a accusé mon époux. C'est une position vraiment difficile pour moi, et en plus, c'est vraiment méchant", témoigne-t-elle au quotidien The Times, ajoutant que ses enfants ont aussi "été dévastés par ces allégations" en citant Dylan (17 ans) et Carys (14 ans). "Déchirée dans ses convictions morales", la star de Chicago a sollicité une discussion avec Michael, et les enfants également. "J'ai eu une longue conversation avec lui et les enfants. J'ai dit : 'Est-ce que tu comprends que d'autres choses pourraient sortir...'", raconte-t-elle. À cela, l'acteur d'Ant-Man aurait répondu : "Il n'y a rien à dire (...) et le futur le prouvera." Et jusqu'ici, c'est le cas.