Il est des acteurs qui, malgré leur disparition, ne sont jamais oubliés. Michel Blanc fait partie de ceux-là. L'acteur des Bronzés, qui a débuté avec la troupe du Splendid, s'en est allé le jeudi 3 octobre après un choc anaphylactique. Une réaction allergique survenue quelque temps avant un examen médical. Si les causes de son décès ne seront jamais vraiment connues, la peine est immense du côté des fans et de ceux qui l'ont côtoyé. Ce jeudi 10 octobre ont d'ailleurs eu lieu ses obsèques en l'église Saint-Eustache dans le Ier arrondissement parisien. Un rendez-vous plein d'émotions pour lequel sa compagne Ramatoulaye Diop a autorisé l'accès au public.
Évidemment, Josiane Balasko épaulée par son mari George Aguilar, Marie Anne Chazel, Gérard Jugnot et son fils, Thierry Lhermitte, Christian Clavier et Bruno Moynot étaient tous présents pour saluer une dernière fois la mémoire de celui avec qui tout est arrivé. Il y a quelques années, toute l'équipe recevait même un César d'honneur sous les applaudissements du public, reconnaissant de cette dose de rire et de bonne humeur qu'ils insufflent à chaque diffusion de leur film sur le petit écran.
Chaque année, quand un des films de la troupe du Splendid passe à la télévision, c'est un carton d'audience assuré. Il faut dire que les fans et les admirateurs des Bronzés et de Jean-Claude Dusse, surtout, sont nombreux. Il y en avait d'ailleurs un qui était présent lors de la cérémonie et qui a même joué un rôle lors de l'événement.
Comme l'a dévoilé Jean-François Guyot de l'AFP sur X (ancien Twitter), "au milieu des hommages et cantiques, un fan culotté s'est aussi avancé tranquillement, a saisi le micro, puis a entonné la cultissime ritournelle 'Quand te reverrai-je, pays merveilleux ?' [...] L'assistance l'a suivi, en choeur, par deux fois." Un geste effectué avec l'autorisation du père Yves Trochery.
Comme Le Parisien l'indique, "ce fan, aux lunettes masquées arborées sur les pistes bleues, a même eu le privilège, même pas sur un malentendu, de conclure en marchant jusqu'au cercueil à la fin de la cérémonie." Il a donc suivi le conseil de Jean-Claude Dusse, "si t'as aucune chance, vas y, fonce." Un moment qu'il n'est pas près d'oublier...