On la préfère ainsi : très irritée par la traque médiatique infernale dont elle fait l'objet (notamment dans sa vie parisienne) et qui l'a poussée à porter plainte il y a quelques semaines, Charlotte Casiraghi n'était plus que joie de vivre et décontraction hier soir, samedi 24 mars 2012, pour le Bal de la Rose, incontournable rendez-vous mondain et caritatif du Rocher.
Si ses frères Andrea et Pierre, contrairement à l'édition 2011 qu'ils illuminèrent de concert, ne se sont pas joints à elle, la charmante Charlotte, 25 ans, n'a pas fait défaut : c'est au bras de son oncle, le prince Albert de Monaco, que la ravissante cavalière, séduisante ambassadrice de Gucci et inconditionnelle de Chanel pour les grandes occasions, a fait son arrivée, dans une audacieuse robe bleue jouant sur la transparence et le frou-frou, signée de la maison de la rue Cambon, parée de boucles d'oreilles en platine, diamants et saphirs, d'une bague en or gris et diamants, et d'un bracelet ligne en platine et diamants du joaillier Cartier. Charlotte Casiraghi ne manquerait évidemment pour rien au monde l'occasion de faire la fête au profit de la Fondation Princesse Grace, dont sa mère, la princesse Caroline de Hanovre, est la présidente.
Pour ce millésime 2012, la princesse Caroline avait souhaité transformer la Salle des Etoiles du Sporting Club de Monaco en antre bigarré d'un revival du Londres des années 1960 : Swinging London, tel était le mot d'ordre pour "une explosion de couleurs et de gaîté", et il se retrouvait décliné partout. Nappes aux motifs des monuments londoniens, décorations criardes et patchwork mural d'images fluo, répliques de Big Ben, de la London Tower ou encore des gardes royaux de Buckingham... Et, bien sûr, une programmation musicale idoine : Pete Doherty, Miles Kane, The Hype ou encore l'irrésistible Irlandaise Imelda May, bien qu'enceinte de cinq mois de son premier enfant avec son mari le guitariste Darrel Higham, se sont ainsi produits, incarnant la nouvelle génération, sur une scène reconstituant un authentique pub britannique.
De quoi fournir à Charlotte Casiraghi matière à se défouler joyeusement sur la piste de danse, ce qu'elle n'a pas manqué de faire après l'ouverture du bal par le prince Albert et la princesse Charlene (superbe dans une robe bustier Akris et les cheveux noués en une coiffure rétro), en compagnie de quelques amies aux robes colorées.
Car si tout le monde n'a pas nécessairement suivi l'inspiration revival, le glamour et la couleur ont été à l'honneur. Parmi les belles du soir, on recensait notamment la sculpturale Victoria Silvstedt, en robe incendiaire rouge et escarpins brillants, la directrice de la Société Miss France Sylvie Tellier, dans une robe champagne sertie de brillants, ou encore la Miss Chine en titre et quatrième dauphine de Miss Univers Luo Zilin, dans une robe longue rose pâle en mousseline de soie drapée Jiki.