Alors que sa maman Hillary Clinton fait les gros titres du monde entier depuis l'annonce officielle de sa candidature à l'investiture démocrate en vue de l'élection présidentielle américaine de 2016, Chelsea Clinton s'offre de son côté la couverture du magazine Elle, dans son édition de mai 2015. La jeune femme, rayonnante, y évoque sa petite Charlotte, née en septembre dernier...
À 35 ans, la fille unique de l'ex-président américain Bill Clinton et d'Hillary est plus épanouie que jamais. Si Chelsea Clinton avait trouvé dans son engagement humanitaire auprès de la fondation de son papa ainsi que dans ses fonctions (passées) de journaliste consultante pour NBC des sources de bonheur, la maternité bat tout cela à plate couture. "Marc [Mezvinsky, son époux, NDLR] et moi nous disons : 'Mais qu'avons-nous donc fait avant de devenir parents ?' Ma vie toute entière est réorientée vers ma fille dans le sens le plus béni qui soit", a-t-elle confié à Elle. Et la pimpante trentenaire d'ajouter : "Désormais je comprends - c'est une chose dont Marc et moi parlons tout le temps - toutes ces choses enthousiastes, pompeusement spectaculaires et merveilleuses que les gens racontent à propos de leurs enfants, car nous ressentons et pensons les mêmes choses concernant Charlotte. Elle est tout simplement le bébé le plus remarquable, parfait et une petite créature chipie comme tout."
Chelsea Clinton a aussi profité de son interview au magazine pour parler de la cause des femmes. "Nous avons fait de vrais progrès dans la protection légale des femmes mais dans le travail, en aucun cas elles ne sont à égalité avec les hommes dans notre pays. Et si nous regardons le monde politique, je constate avec stupeur que les femmes ne représentent que 20% des membres du Congrès et que ce chiffre est considéré comme un succès. Depuis quand 20% est-il devenu la définition de l'égalité ? Quand vous me questionnez sur l'importance d'avoir une femme présidente, je réponds qu'absolument oui, c'est important, pour des raisons symboliques - et les symboles sont importants. (...) Est-ce que je pense que cela ferait une réelle différence ? Oui, nous avons vu, encore et encore, que lorsque des femmes occupent des postes de leaders, elles ont atteint différents degrés de réussite en comparaison avec leurs homologues masculins. Historiquement, elles sont davantage capables d'aboutir à des consensus pour mener des décisions qui ont des effets sur le long terme, que ce soit en matière d'investissements économiques ou dans la construction de capitaux sociaux. Qui s'installe autour de table, cela compte. Et qui trône à la tête de la table, cela compte aussi", a-t-elle dit.
Thomas Montet