Dans 24 heures, Chelsea Clinton dira oui à son ami d'enfance, Marc Mezvinsky.
C'est sans doute le mariage le plus important de l'année au États-Unis (à moins qu'Angelina et Brad Pitt ne se décident d'ici-là), et ce pour plusieurs raisons. C'est un mariage politique : Chelsea est la fille de l'ancien président Bill Clinton et de l'actuelle secrétaire d'État Hillary Clinton. Un mariage people : il se murmure que Steven Spielberg, Oprah Winfrey ou encore Barbra Streisand seraient de la fête. Mais aussi, un mariage hors de prix. Le budget est estimé à plus de 2,5 millions d'euros.
La noce se tiendra dans le petit village de Rhinebeck, à 160 kilomètres de New York. Les habitants, comme Hillary, ne pipent mot sur les préparatifs, mais dans les devantures des magasins, les messages de félicitations se multiplient.
Tout semble tellement parfait qu'on en oublierait presque qu'un mariage, Clinton ou pas, c'est surtout très délicat question famille. Cela commence par l'oncle du marié. Norton Mezvinsky n'est tout simplement pas invité. En cause, une vieille brouille familiale.
Il faut aussi gérer la réputation sulfureuse des uns... Au hasard, le père du marié. Ed Mezvinsky, 73 ans, avait tout pour s'entendre avec les Clinton. Cet ancien politique, attaché au parti démocrate (comme les Clinton), est un ancien élu au congrès... Parfait ou presque, si ce n'est un casier judiciaire croquignolet !
L'homme est à l'origine de plusieurs transactions depuis 1980, toutes frauduleuses. Il aurait détourné plusieurs millions d'euros. Condamné, il aura passé cinq ans en prison avant d'être libéré en 2008. Le juge avait évoqué à l'époque "une vague de crimes dues à un seul homme".
Son fils Marc est banquier chez Goldman Sachs, une banque pointée du doigt pendant la crise. On imagine aisément les Clinton espérer que le garçon n'ait pas tout appris de son père !
A.D.