![Christian Clavier - Enregistrement de l'émission "Vivement Dimanche" à Paris, le 17 décembre 2014.](https://static1.purepeople.com/articles/4/17/43/64/@/2109151-christian-clavier-enregistrement-de-l-580x0-2.jpg)
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Il y a des interviews pas comme les autres. Les deux journalistes de Première, qui ont eu le plaisir de rencontrer longuement Christian Clavier, à l'occasion d'un numéro qui lui est consacré, ont pu en témoigner.
L'acteur français, que l'on retrouvera bientôt à l'affiche des Visiteurs 3 – La Révolution, s'est livré dans un entretien sans fard, malmenant ses interlocuteurs en arguant l'incompréhension. Il faut dire que l'interview a commencé sur une jolie taquinerie de l'acteur, confiant qu'il n'avait pas fait la couverture de Première "depuis quarante ans". Au petit jeu de la pique, le célèbre titre va donc s'attaquer à la filmographie de l'intéressé, n'hésitant pas à tacler les accueils critiques des Bronzés 3. "Je sais ce que vous allez me dire. C'est fou. J'ai l'impression que vous n'aimez pas le cinéma populaire", lâche le comédien qui, néanmoins, trouve l'avis "respectable". Pour Clavier, le goût des journalistes incriminés "supplante la réflexion objective". "Un problème" pour la star. "Cela devient compliqué de parler avec vous de manière objective" s'emporte l'acteur, contrecarré par les deux journaliste qui dénoncent alors "un procès en élitisme". Arguant ne pas chercher "à brutaliser les gens" en avançant le fait que les journalistes craignent les interviews avec lui, Christian Clavier ne s'arrête pas là et démonte les deux journalistes "hypercompliqués" parce qu'ils trouvent Les Visiteurs 3 "très cadré". "Écoutez, il va falloir qu'on change de braquet parce que sinon ça va pas le faire [...] Parce que là, vous m'ennuyez. Dans le sens boring, scolaire", lâche-t-il, agacé de voir que l'interview prend une tournure ridicule.
Dans une partie plus "sérieuse", l'acteur de la troupe du Splendid s'épanchera sur sa carrière, et notamment sur ses échecs, affichant son humilité et une forme d'objectivité. "Les succès rendent un peu arrogant, ce qui n'aide pas beaucoup. Il faut les domestiquer", confie celui qui avoue à demi-mot avoir été "un peu infernal, un peu péremptoire" avec ses (nombreux) cartons au cinéma. Quant aux échecs, il raconte une anecdote : "Je me souviens encore m'être retrouvé avec Jean-Marie [Poiré] autour d'une bière, après le four de Mes Meilleurs Copains. Et tout à coup : plus personne. A ce moment-là, on se dit qu'il faut sortir les rames. Et puis, on est finalement repartis. Après On ne choisit pas sa famille... Pareil. Terminé Plus de propositions, plus rien."
Interview à retrouver en intégralité dans le magazine Première de mars/avril 2016.