Christine Ockrent était entendue ce jeudi matin par les députés de la mission d'information commune sur la mise en oeuvre de la réforme de l'AEF. La numéro 2 de l'Audiovisuel Extérieur de la France, en plein conflit avec le PDG, Alain de Pouzilhac, s'est posée en "victime" mais a cependant martelé : "Pas question que je démissionne."
Le conflit au sein de l'AEF, qui chapeaute France 24, RFI et une partie de TV5, n'est toujours pas réglé et cette mission d'information commune a pour objectif de mettre à jour les "dysfonctionnements". Christine Ockrent a expliqué se sentir "meurtrie" et être bien décidée à "laver son honneur et être rétablie dans ses fonctions".
La journaliste a porté plainte contre X pour le harcèlement moral dont elle se dit victime au sein de l'AEF. Cette enquête du parquet de Nanterre a donné lieu, la semaine dernière, à une perquisition, exceptionnelle par les moyens déployés, des bureaux d'Alain de Pouzilhac et Jean Lesieur, directeur de la rédaction de France 24. Rédaction qui a désavoué à 85% la reine Christine. L'intersyndicale a appelé à la grève, aujourd'hui, pour exprimer le ras-le-bol des salariés.
L'AEF est surtout secoué par une affaire d'espionnage. L'enquête vient d'être reprise par une juge d'instruction, Françoise Mery-Dujardin, saisie après la plainte (avec constitution de partie civile) déposée par l'AEF. Les principaux "suspects" sont une proche collaboratrice, Candice Marchal, et un "ami" d'Ockrent, Thibault de Robert, qui viendrait de passer aux aveux. Ont-ils espionné la direction de France 24 pour le compte de Christine Ockrent ? Certains le pensent. À l'enquête de le prouver. Christine Ockrent, elle, a toujours clamé son innocence et jeudi, devant les députés, sa détermination. Elle ne lâchera rien !
Tous ces protagonistes "mis en cause" (Ockrent, Marchal et de Robert) restent innocents des faits reprochés jusqu'à condamnation définitive...