Des succès fous de Ciel, mon mardi ! et Coucou, c'est nous ! jusqu'à Quelle époque !, il y'en a eu, du chemin, pour Christophe Dechavanne. "Il a su rebondir pendant plus de quarante ans", soulignent nos confrères de Paris Match, qui sont partis à sa rencontre pour un entretien à retrouver ce jeudi 18 janvier dans l'édition du magazine. Une interview réalisée depuis sa maison de campagne.
"Un havre de silence et de paix" situé à "deux heures trente de la frénésie parisienne", qui lui sert de "refuge tous les week-ends depuis vingt-cinq ans". C'est en 1996 que le célèbre animateur est tombé sous le charme de cet endroit. Il aura attendu deux ans, travaux obligent, avant de pouvoir s'y installer. À l'époque, cela lui arrivait de s'y rendre en hélicoptère (c'est lui qui pilotait). Mais depuis, il a appris à apprécier les choses simples, comme de longues balades à vélo avec ses chiens. Il jardine, aussi, et distribue des oeufs frais (il pose notamment pour le magazine avec ses poules).
Celui qui se raconte dans une autobiographie intitulée Sans transition..., qui sortira le 24 janvier prochain aux éditions Flammarion, a donc reçu nos confrères de Paris Match dans cette maison de campagne, aux côtés de sa famille et notamment de ses filles Ninon et Pauline. Revenant notamment avec eux sur sa carrière, mais aussi sur l'impact positif, justement, de son envie d'air frais sur sa vie : "La nature m'a sûrement permis de me protéger de mes excès. J'avais un besoin vital de me retrouver loin du monde de la télé."
Parmi ses "excès" : "quelques cartons", indique Paris Match, en mentionnant sa passion pour "les bolides et les circuits automobiles", qui lui a valu "ce méchant accident à Pau qui a failli lui briser les 'coucougnettes'". Être "en fin de peloton", ce n'est pas pour lui, au vu de son fort tempérament. Mais il ne veut pas pour autant s'attarder sur ce sujet, n'en consacrant qu'une seule phrase dans son livre : "Je voulais peut-être exprimer des choses à propos d'une certaine réputation qui me colle, autour de la drogue et de ma personne. Mais je me dis que cela ne mérite pas plus d'une ligne. Voilà."