Ce soir, France 2 diffuse le film L'Etudiante et M. Henri (2015) d'Ivan Calbérac. Un film adapté de sa propre pièce de théâtre homonyme créée en 2012. Claude Brasseur y joue Henri Voizot aux côtés de Guillaume de Tonquédec qui incarne Paul Voizot ainsi que Frédérique Bel qui joue Valérie Voizot.
Le 22 décembre prochain, cela fera deux ans que Claude Brasseur est mort à l'âge de 84 ans. Il a laissé derrière lui, une carrière riche avec une trentaine de pièces de théâtre, une centaine de films et deux Césars dont celui du Meilleur acteur pour un second rôle en 1977 et celui du Meilleur acteur en 1980.
Si Claude Brasseur a pu hériter du nom "Brasseur" grâce à son père Pierre, mort en 1972, également grand acteur en son temps, il a toutefois vécu une relation très complexe avec sa mère, Odette Joyeux, morte en 2000.
Je n'allais tout de même pas m'excuser d'être né
En 1937, alors que Claude Brasseur n'était âgé que d'1 an, ses parents ont décidé de se séparer et de poursuivre leur carrière chacun de leur côté. Dans ses mémoires Merci ! publiées en 2014, l'acteur indiquait que ses parents avaient "bien autre chose à faire" que de s'occuper de lui. Il a même déclaré au sujet de sa mère : "Elle a toujours considéré que j'avais été un énorme handicap pour sa carrière. Mais je n'allais tout de même pas m'excuser d'être né, et je n'allais pas non plus me retirer de sa vie. C'est plutôt mon père qui aurait dû se retirer : comme ça, au moins, je ne serais pas là !" En 1994, Odette Joyeux publiait une autobiographie intitulée Entrée d'une artiste dans laquelle elle avouait que "le pire jour de sa vie était celui où elle a appris qu'elle était enceinte", raconte son fils Claude dans ses mémoires.
Ayant appris de ce désamour parental, Claude Brasseur a essayé de ne pas reproduire ce même scénario avec son fils unique Alexandre : "Tout ce que je voulais c'était m'occuper de cet enfant et ne jamais briser mon couple", concède-t-il dans ses mémoires.