Porté par un brillantissime Pierre Niney, Le Comte de Monte-Cristo est un franc succès. Sorti depuis le 28 juin 2024, ce film bat en effet des records au cinéma et a déjà réuni plus de 3 millions de spectateurs dans les salles. Ce qui doit probablement faire très plaisir à Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, les réalisateurs de ce long-métrage. Dimitri Rassam doit lui aussi être très content, lui qui le produit.
Souvent, son métier n'est pas assez mis en lumière dans le monde du cinéma. Alors, l'ex de Charlotte Casiraghi vient de rappeler pour Sud Ouest l'importance d'un producteur dans ce milieu : "Il cumule la responsabilité du financement et le suivi artistique. On est là pour accompagner le projet à toutes les étapes, faire en sorte que la promesse de départ soit tenue. Mon rôle est de trouver les astuces pour préserver la liberté de l'artiste face à la contrainte budgétaire, comme un promoteur immobilier associé à un grand architecte."
C'est également "le premier lecteur, pendant l'écriture, du scénario, puis le premier spectateur pendant le tournage". Son rôle est capital, donc. Malheureusement, outre le fait que les producteurs ne soient pas assez mis en valeur, ils souffrent également de certains préjugés qui les font passer pour des personnes qui se comportent mal avec les actrices. Qu'en pense Dimitri Rassam ?
"Hélas, ces caricatures ont une forme de réalité. Ou ont eu, car il me semble que c'est en train de changer. Je ne voudrais pas passer pour un donneur de leçons mais je ne pense pas avoir déjà exercé mon métier de la sorte. Peut-être parce que j'ai été bien élevé, ou parce que ma mère (Carole Bouquet, ndlr) est actrice. Un casting dans une chambre d'hôtel, ca n'a pas lieu d'être ! Quant aux abus de pouvoir ou à l'autoritarisme, ils existent dans tous les secteurs, mais les comportements dans le cinéma sont scrutés."
Pas question donc pour Dimitri Rassam de nier qu'il peut y avoir du vrai là-dedans, mais force est de constater que cela peut également vite devenir un cliché, et qu'il doit ainsi se battre contre cela dans son quotidien, en faisant attention à ses moindres faits et gestes. En tout cas, le papa de Darya et Balthazar l'assure : sa passion "est intacte". "Chaque projet est une source de découvertes". On a ainsi hâte de voir ce qu'il nous réserve pour la suite !