Claude Sarraute n'est plus et ses nombreux amis pleurent sa perte depuis l'annonce de son décès. Particulièrement proche d'elle, Laurent Ruquier a pris l'antenne ce mardi 20 juin 2023, sur RTL, dans le but de dédier entièrement son nouveau numéro des Grosses Têtes à la mythique journaliste. Pendant plus de deux heures, les amis de la vieille femme se sont succédés sur les ondes pour raconter de tendres anecdotes à son sujet. Parmi eux, Steevy Boulay, ancien candidat de télé-réalité aujourd'hui devenu chroniqueur, est revenue sur les dernières volontés de son amie.
Claude Sarraute était une femme forte, courageuse, déterminée mais surtout très bienveillante. Pour celui qui s'est fait connaître grâce à Loft Story, elle a été un vrai repère. "Quand j'ai commencé dans la bande de Laurent (Ruquier, ndlr), Claude c'était le personnage rassurant. Parmi tous ces monstres je la voyais avec ses cheveux blancs, son grand sourire, ses chemisiers colorés et son étoile de David discrètement arboré. Elle était curieuse... Je me rappelle qu'au fur et à mesure des émissions on avait sympathisé alors j'allais chez elle et je lui présentais mes petits copains. Je lui racontais mes histoires de fesses, elle adorait ça !", a-t-il expliqué, faisant ainsi rires tous les chroniqueurs. Mais Claude Sarraute c'était aussi une bonne vivante, un brin tête brûlée. "Elle a bien profité de la vie quand même... Elle n'était pas la dernière pour boire un verre et fumer une clope, elle aura fait ça jusqu'au bout quand même ! C'était un sacré personnage, un mythe, tout le monde la connaissait, elle était reçue comme une reine !", a-t-il continué avant de préciser qu'elle était "partie naturellement".
Elle voulait partir en Suisse
Pourtant, ce n'est pas ce qu'elle avait prévu... Se voyant se dégrader au fil des années, Claude Sarraute avait imaginé une façon légale de partir où et quand elle le souhaitait. "Elle voulait partir en Suisse et choisir la date", a-t-il révélé. Immédiatement, Laurent Ruquier a alors pris la parole pour expliquer en détails ce qu'avait son amie en tête. "Elle était effectivement adhérente à la fameuse association du droit de mourir dans la dignité. Pendant des années elle nous a expliqué qu'elle choisirait le moment et qu'elle irait en Suisse. (...) Jusqu'à ses dernières semaines, elle continuait à s'observer, à observer ses derniers jours, sa fin de vie... Elle avait encore cet oeil de journaliste, elle était curieuse de ce qui lui arrivait, curieuse de sa transformation, même physique. Elle était journaliste d'elle-même", a-t-il conclu.