Counting Crows : Le groupe d'Adam Duritz exige 1 million de dollars de royalties

Près de quatre ans après avoir claqué la porte de Geffen Records (Universal Music Group) pour le monde indé, au terme de dix-huit ans de collaboration émaillés de cinq albums studio à succès (dont le dernier, Saturday Nights & Sunday Mornings, est paru en 2008), les Counting Crows n'en ont apparemment pas tout à fait fini avec la maison Universal.

Selon les informations du site TMZ.com, le groupe de rock - tendance sudiste - californien mené par le talentueux Adam Duritz et sa voix reconnaissable entre toutes a engagé des poursuites contre la maison de disques, qu'il accuse de l'avoir spolié d'une part non négligeable de ses royalties : celles découlant de la commercialisation digitale de ses chansons sous forme de sonneries de téléphone (ringtones). Un juteux marché sur lequel Universal exploite certains tubes des Counting Crows auprès de marchands et opérateurs tels qu'iTunes, eMusic, Amazon, Verizon, T-Mobile, etc.

Pour Universal, le groupe à l'origine de succès comme Mr. Jones, Angels of the Silences, A Long December, Big Yellow Taxi ou encore Colorblind (B.O. de Sexe Intentions) ou Accidentally in Love (B.O. Shrek 2, nomination aux Oscars), n'est pas censé toucher d'argent sur les téléchargements de sonneries, mais les intéressés ne sont pas du même avis, et réclament 50% des bénéfices - soit au bas mot 1 million de dollars, avance TMZ.com.

Abstraction faite de cette histoire de gros sous, tout va bien pour la bande de Berkeley aux 20 et quelque millions d'albums vendus dans le monde, qui est retournée en studio en décembre 2013 peu après la sortie du live Echoes of the Outlaw Roadshow (issu de la participation des Counting Crows au festival itinérant The Outlaw Roadshow) et qui prévoit d'achever l'enregistrement de son septième album studio en février 2014. L'écriture de ce successeur à l'album de reprises Underwater Sunshine (Or What We Did On Our Summer Vacation), publié en 2012 sur le label indé Cooking Vinyl, avait commencé début 2013 et avait concrètement avancé au cours de l'été, lorsqu'Adam Duritz avait accueilli ses compères dans son fief à New York.