Le compte à rebours est officiellement lancé ! À tout juste un an du coup d'envoi du premier match de la Coupe du monde 2014 organisée par le Brésil, une horloge conçue par le célèbre architecte Oscar Niemeyer, décédé l'année dernière, a été dévoilée mercredi 12 juin sur la plage de Copacabana, dans le sud de Rio. Une inauguration dont le légendaire Pelé, ambassadeur du Brésil pour le Mondial, était la star...
Considéré comme le plus grand footballeur de tout les temps et véritable icône au Brésil, le roi Pelé attend, comme beaucoup de ses concitoyens, impatiemment cette Coupe du monde, la première ses ses terres depuis 1950. Devant cette magnifique horloge, posée sur un socle blanc en courbe d'une dizaine de mètres et qui indique le temps qu'il reste avant que la compétition ne débute, il s'est montré confiant quant aux chances de la Seleçao emmenée par la pépite Neymar, fraîchement arrivée au FC Barcelone. "Nous allons faire une excellente Coupe du monde. Sans aucun doute, nous sommes confiants", a déclaré la légende du ballon rond sous les palmiers et le soleil de Copacabana et très en forme après son hospitalisation en novembre dernier.
Pelé, vainqueur de trois Coupes du monde, était également entouré du ministre brésilien des Sports, Aldo Rebelo, du secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, du maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, et du directeur exécutif du Comité organisateur local (COL), Ricardo Trade. Absent, le président de la Fifa Joseph Blatter a tout de même transmis un message enregistré, se disant "heureux parce qu'il ne reste qu'un an d'ici au Mondial".
À l'heure où les travaux prennent du retard pour le Mondial, puisque six des douze stades prévus sont encore en chantier, le Brésil aura l'occasion de faire ses preuves durant la Coupe des Confédérations qui aura lieu entre du 15 au 30 juin. "Les stades et les infrastructures nous inquiètent un peu. Le gouvernement brésilien voit maintenant qu'il est intervenu trop tard et qu'il y a des difficultés financières. Mais les problèmes sont résolus peu à peu et tout rentre dans un cadre normal", estime le roi Pelé.
À 72 ans, Pelé espère surtout désormais ne pas revivre le traumatisme vécu en 1950, avec la défaite du Brésil dans son stade du Maracana en finale du Mondial contre l'Uruguay. "Gagner ou perdre dépend de comment sera l'équipe et de la chance. J'espère ne pas revivre la même expérience que lorsque j'avais 9 ans en 1950 et que j'ai vu mon père pleurer en écoutant la radio." Neymar et consorts sont prévenus...