Reine dans Marie Tudor au théâtre, héroïne de la pièce éponyme de Victor Hugo, Cristiana Reali parle volontiers de son amour pour la scène, mais pas seulement. Dans le dernier Gala, elle s'est confiée sur sa famille et notamment sur son père regretté et son ex-compagnon Francis Huster, sujet d'un récent article de Paris Match qui avait fait soulever bien des sourcils.
En janvier dernier, l'ancien amoureux de Cristiana Reali, père de ses filles, Toscane (12 ans) et Elisa (16 ans), posait pour Paris Match on ne peut plus complice avec la jeune actrice Gaia Weiss dont il n'a cessé de faire l'éloge dans l'interview. Seulement voilà que la jeune femme conteste être en couple avec lui, et très vite, lui dément toute idylle à son tour. Pourtant, les photographies posées et pleines de tendresse et les paroles débordantes d'amour ne laissaient que peu de place au doute. Mais à les entendre, il ne s'agissait que d'un malentendu...
L'ex de Francis Huster donne des éléments de réponse pour comprendre comment l'histoire a pu prendre cette tournure. Dans On n'est pas couché, Cristiana Reali explique sans détour ce qu'elle a pensé de l'article et des photos : "De la part de tout le monde : j'ai trouvé ça ridicule des deux acteurs, de la journaliste que je connais puisqu'elle dit le connaître depuis trente ans - bah moi je la connais depuis vingt ans -, et de la part de Paris Match, parce que je ne sais pas comment on peut faire des trucs comme ça..." Dans le magazine Gala, elle tient le même discours mais explique : "Francis a toujours une façon excessive de s'exprimer : à l'entendre, j'étais Elizabeth Taylor par exemple ! Rien n'est faux, mais tout est exagéré avec lui. Et quand on le connaît, on sait." Après dix-sept années de vie commune, la comédienne connaît l'homme de théâtre sur le bout des doigts.
Avec émotion, Cristiana Reali se souvient également de son papa, décédé il y a quatre ans : "Il était journaliste, correspondant en France, après avoir été assez connu à São Paulo comme reporter. À sa mort, j'ai découvert que s'il avait accepté un poste ici, c'était qu'il était à la limite de se faire exiler à cause de provocations contre les militaires, la dictature. Quand il avait reçu son dernier prix, notamment, il l'avait dédié à tous les journalistes d'opinion morts ou emprisonnés et torturés. Il portait haut le droit à la liberté d'expression. J'ai beaucoup pensé à lui au moment du drame de Charlie Hebdo." Très attachée à ses terres d'origine, le Brésil, la comédienne raconte qu'elle fait les démarches pour avoir la nationalité française : "D'une part pour pouvoir voter, et d'autre part, si le FN venait à passer, je préfère être française qu'avoir une carte de résident."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 26 mars