S’il est bien un couple qui peut se targuer d’avoir réussi sa séparation, c’est celui que formaient Francis Huster et Cristiana Reali. Quand certains se déchirent, ne s’adressent plus la parole que par avocats interposés ou peinent à s’entendre pour savoir qui va garder les enfants, eux incarnent un modèle de rupture… Et ils en sont fiers, au point de le clamer ensemble, encore tout récemment en interview.
«On a toujours une vraie complicité. Et j'admire beaucoup Francis qui est un être incroyable.», confiait Cristiana en mai dernier dans les colonnes de Télé Star lors d’un entretien croisé avec son ex. Ce dernier renchérissait : «C'est grâce à Toscane et Élisa, nos filles. Et ce qui a équilibré les choses et nourri ce respect qui existe entre nous, c'est que Cristiana a pu conduire ses rêves d'actrice là où elle le souhaitait.»
Ce n’était pourtant pas évident au départ pour l’actrice italo-brésilienne… Tout commence par une histoire d’amour classique, mais pas toujours facile entre un prof et son élève. Francis Huster enseigne au cours Florent lorsque Cristiana Réali, débarquée quelques années plus tôt de son Brésil natal, entre dans la célèbre institution. Ils ont 18 ans d’écart.
Avec son look de gendre idéal, en ce milieu des années 80, Huster, qui compte déjà plus de 20 films à son actif, est extrêmement populaire… et charmant. «Nous avions des professeurs magnifiques, dont Francis Huster», révélait une autre de ses élèves, Elsa Zylberstein, en 2020 à Madame Figaro. «Nous étions toutes amoureuses de lui. J’étais fascinée et terrifiée. Quand il arrivait en cours avec son gros pull, il fermait la porte et je me disais : ‘Pourvu qu’il me choisisse aujourd’hui pour une scène !’ Je crois qu’il n’a jamais entendu le son de ma voix.»
En février dernier, au micro d’Europe 1, Cristiana confirmait : «Ce n'était pas facile parce qu'il y avait sûrement un problème à être la copine de Francis, c'est sûr. C'était mon prof, en plus il était très courtisé à l'époque. Il était le célibataire que personne n'arrivait à choper.»
Personne ? Sauf elle, dont les prunelles azurées hypnotisent le comédien professeur… De leur aveu, leur relation ne se nouera toutefois qu’après que Cristiana eut achevé sa formation au cours Florent. Une relation qui va durer 17 ans !
Entre 1991 et 2008, l’apprentie comédienne, entre cinéma, télévision et théâtre, va largement démontrer qu’elle ne doit pas au nom de son célèbre compagnon sa propre réussite. Nommée à six reprises aux Molières, elle sera finalement consacrée cette année en obtenant le Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre privé pour son rôle de Blanche Dubois dans Un tramway nommé désir.
Si d’un point de vue professionnel, l’un comme l’autre ont rencontré le succès, ils peuvent tout autant se réjouir de leur succès dans leur vie privée. Bien que leur couple n’ait pas survécu à l’usure du temps, il laisse à la postérité deux filles, devenues deux magnifiques jeunes femmes, qui sont elles aussi déjà bien parties dans la vie.
L’aînée, Élisa, 26 ans, même si elle a été plus jeune virée d'une premier job, a commencé par se doter d’un solide et brillant bagage universitaire. Juste après son bac, elle est entrée à l’ESSCA, une école de commerce tournée vers l’international et l’excellence. Comme si intégrer un aussi prestigieux établissement ne suffisait pas, celle qui a hérité de sa maman une chevelure brune et de magnifiques yeux bleus, s’est lancée, au sein de l’école, dans un MBA. Un diplôme d'études supérieures dans le domaine du marketing, finances, ressources humaines et management qui généralement ouvre grandes les portes de belles carrières. La jeune étudiante n’en a pas pour autant oublié de s’amuser : en bonne enfant de la balle, elle était aussi dans son école la secrétaire générale de l’association de musique électronique. Une fille lumineuse, qui envoie aussi du son !
Après ces débuts tonitruants, l’étudiante a intégré l’école W, cofondée par Emmanuel Chain, qui forme aux métiers du journalisme, de la communication, de la fiction et de la création. Elle y a décroché un bachelor tout en enchaînant des stages dans différentes rédactions. Depuis avril 2023, elle est en poste en CDD au sein de Erold, éditeur de sites internet dédiés aux seniors et à la santé, et fait la fierté de sa maman, heureuse de voir sa fille devenir journaliste : «Comme l’était mon père, comme l’est une de mes sœurs.» précisait-elle cet été dans les colonnes de La Tribune du Dimanche, et ce malgré quelques couacs avec son aînée...
Toscane, la cadette, n’a que 21 ans, mais semble elle aussi promise à un bel avenir. Après son bac, elle a quitté la France pour aller faire ses études à Londres au célèbre UCL (University College of London), «en arts et sciences.» expliquait sa maman à La Tribune, qui détaillait que la jeune femme allait désormais devoir choisir entre le design, les arts et les neurosciences pour son entrée en master.
En septembre dernier, Cristiana Reali postait sur Instagram une photo de sa fille portant fièrement la célèbre coiffe et l’uniforme des diplômés anglo-saxons. «Bravooo à ma fille @toscanehuster pour tout ce parcours, pour ses choix, pour sa curiosité, et son engagement et pour cette “graduation” à @ucl. On est très fiers de toi.» écrivait-elle en légende.
Auparavant, et comme pour renouer avec les racines de sa maman, Toscane a aussi passé une année au Brésil. Sur son Instagram, l’étudiante a d’ailleurs inscrit ces quelques mots évocateurs : «D’origine caipirinha», avec l’émoji d’un cocktail et un petit drapeau brésilien.
«Je suis un papa complètement fou amoureux de ses filles ! Elles sont très différentes, je pense que l’une prendra le chemin artistique et l’autre, scientifique», confessait Francis Huster à France Dimanche en 2020. Il précisait : «Elles feront en tout cas un métier qui les amène à construire quelque chose pour les autres. Mes filles représentent le trésor de ma vie. Et elles sont très belles… mais ça, c’est grâce à leur mère !» Un compliment de plus destiné à la mère de ses enfants…