Aux yeux d'un grand nombre de fans de Tom Hanks, la biographie de l'acteur de 65 ans est irréprochable. Il faut dire que l'Américain a tourné pour et avec les plus grands de l'industrie d'Hollywood : de Forrest Gump et Seul au monde de Robert Zemeckis, en passant par Il faut sauver le soldat Ryan et Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg, La Ligne Verte de Frank Darabont ou prochainement Elvis de Baz Luhrmann, présenté au festival de Cannes, Tom Hanks a toujours fait les bons choix. Enfin presque selon lui.
Dans une interview accordée au New York Times pour la sortie du biopic de The King, Tom Hanks a révélé qu'il n'était pas spécialement fier de tous les longs-métrages auxquels il avait pris part. C'est notamment le cas de la franchise Da Vinci Code, adaptation des romans de Dan Brown : "Mon dieu, comme c'était une entreprise commerciale. Oui, ces suites avec Robert Langdon (Anges & Démons et Inferno, ndlr) étaient de la foutaise."
S'il parle des suites, il ne manque pas d'écorcher la toute première production, Da Vinci Code, sortie en 2006 avec Audrey Tautou : "Ces chasseurs de trésors, c'est aussi crédible historiquement parlant que ce que montrent les James Bond du monde de l'espionnage... Tout ce qu'on faisait, c'était de la diversion. (...) Il n'y a pas de mal à faire du bon commerce. Mais quand on a fait le troisième film, on a prouvé que ce commerce n'était pas bon." Ce n'est pas ce que semblait penser le public puisqu'en termes de box-office, la trilogie a rapporté pas moins d'1,5 milliard de dollars.
Si l'aventure était à refaire, pas sûr que Tom Hanks y prenne part. Il garde néanmoins des souvenirs impérissables du tournage, comme celui du jour de son anniversaire dans l'enceinte du Louvre : "J'ai fêté l'un de mes anniversaires sur le plateau, dans la quarantaine. On tournait au Louvre cette nuit là" précise-t-il, indiquant qu'il avait eu droit à un gâteau dans le grand salon du musée et qu'il s'était retrouvé en caleçon devant Mona Lisa. Si c'est pas culotté ça...