Benoit Poelvoorde, Dany Boon, Francois Damiens, Julie Bernard, Jerome Commandeur et Guy Lecluyse lors de l'avant-première de Rien à déclarer au Kinepolis de Lomme près de Lille le 12 décembre 2010© Abaca
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Dany Boon était attendu de pied ferme dans la petite ville d'Hirson le 10 décembre. Le réalisateur et acteur s'est rendu dans cette commune près de la frontière belge où il a tourné son dernier film, Rien à déclarer (en salles le 2 février). "C'était logique de revenir ici, on a été accueilli merveilleusement bien !", explique Dany Boon, dans des propos rapportés par l'AFP. A ses côtés, Benoît Poelvoorde, toujours en forme pour faire la promotion de ses films, a clamé : "Merci de votre accueil, c'est Hollywood !"
Rien à déclarer nous emmène au 1er janvier 1993, lors du passage à l'Europe. Deux douaniers, l'un Belge, l'autre Français, apprennent la disparition prochaine de leur petit poste de douane fixe situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique. Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandervoorde se voit contraint et forcé d'inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
La bonne humeur était bien au rendez-vous lors de cette avant-première et en chauffeur de salles, Benoît Poelvoorde s'y prend toujours bien : "Des questions, vous n'avez rien à déclarer ? Nous ne partirons pas tant que vous ne poserez pas de questions", a-t-il lancé à l'assemblée timide. L'équipe du film a par ailleurs salué la performance de Bruno Lochet, le célèbre Deschiens, en passeur de drogue raté qui caché les substances illicites "partout" dans son corps. Dany Boon raconte : "Le week-end précédent, il a décidé de s'introduire différents objets. Sa femme attend toujours ses bagues." Et Benoît Poelvoorde ajoute : "On dirait un congrès de proctologues."
Amuseur public, réalisateur roi de la comédie populaire, Dany Boon ne repose pas sur ses lauriers et c'est, certes détendu, qu'il s'est caché au fond de la salle pendant les projections pour "entendre les rires". La standing ovation qu'a reçue son film a dû lui faire plaisir. Quant à la ville d'Hirson, elle compte bien profiter des retombées de ce long métrage avec un circuit touristique autour du poste frontière de Courquain, la commune imaginaire inventée par le cinéaste.
Dany Boon ne s'est pas limité à une avant-première dans le Nord, le Ch'ti préféré des Français a organisé plusieurs projections dans les villes de la région Nord-Pas-de-Calais, notamment à Lomme près de Lille le 12 décembre (photos ci-dessus). De nombreux douaniers étaient présents dans la salle et ont beaucoup ri, mais la Direction des douanes a fait part d'une note interne, inquiète des "lumières braquées sur leur organisation", indique France-Soir. Le but : "Préserver l'image du service et rappeler la portée des missions actuelles de notre administration, dont les pratiques ont évolué depuis 1993."
Considéré comme un événement de nature privé, les douaniers ont interdiction de porter leur uniforme lors des avant-premières et les chargés de communication de cette administration possèdent des réponses types à donner en cas de questions de journalistes. La douane entend bien protéger son image, prévoyant un grand succès du film dans toute la France.
Avec son passif de 20 millions de spectateurs et de 14 millions de téléspectateurs sur TF1 pour Bienvenue chez les Ch'tis, le bon accueil critique de Rien à déclarer, son casting hilarant et le mélange explosif d'humour franco-belge, - citons François "L'embrouille" Damiens -, Il est vrai que ce dernier a de quoi faire trembler le box office.
Rien à déclarer nous emmène au 1er janvier 1993, lors du passage à l'Europe. Deux douaniers, l'un Belge, l'autre Français, apprennent la disparition prochaine de leur petit poste de douane fixe situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique. Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandervoorde se voit contraint et forcé d'inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
La bonne humeur était bien au rendez-vous lors de cette avant-première et en chauffeur de salles, Benoît Poelvoorde s'y prend toujours bien : "Des questions, vous n'avez rien à déclarer ? Nous ne partirons pas tant que vous ne poserez pas de questions", a-t-il lancé à l'assemblée timide. L'équipe du film a par ailleurs salué la performance de Bruno Lochet, le célèbre Deschiens, en passeur de drogue raté qui caché les substances illicites "partout" dans son corps. Dany Boon raconte : "Le week-end précédent, il a décidé de s'introduire différents objets. Sa femme attend toujours ses bagues." Et Benoît Poelvoorde ajoute : "On dirait un congrès de proctologues."
Amuseur public, réalisateur roi de la comédie populaire, Dany Boon ne repose pas sur ses lauriers et c'est, certes détendu, qu'il s'est caché au fond de la salle pendant les projections pour "entendre les rires". La standing ovation qu'a reçue son film a dû lui faire plaisir. Quant à la ville d'Hirson, elle compte bien profiter des retombées de ce long métrage avec un circuit touristique autour du poste frontière de Courquain, la commune imaginaire inventée par le cinéaste.
Dany Boon ne s'est pas limité à une avant-première dans le Nord, le Ch'ti préféré des Français a organisé plusieurs projections dans les villes de la région Nord-Pas-de-Calais, notamment à Lomme près de Lille le 12 décembre (photos ci-dessus). De nombreux douaniers étaient présents dans la salle et ont beaucoup ri, mais la Direction des douanes a fait part d'une note interne, inquiète des "lumières braquées sur leur organisation", indique France-Soir. Le but : "Préserver l'image du service et rappeler la portée des missions actuelles de notre administration, dont les pratiques ont évolué depuis 1993."
Considéré comme un événement de nature privé, les douaniers ont interdiction de porter leur uniforme lors des avant-premières et les chargés de communication de cette administration possèdent des réponses types à donner en cas de questions de journalistes. La douane entend bien protéger son image, prévoyant un grand succès du film dans toute la France.
Avec son passif de 20 millions de spectateurs et de 14 millions de téléspectateurs sur TF1 pour Bienvenue chez les Ch'tis, le bon accueil critique de Rien à déclarer, son casting hilarant et le mélange explosif d'humour franco-belge, - citons François "L'embrouille" Damiens -, Il est vrai que ce dernier a de quoi faire trembler le box office.