Le 20 avril 2018, on apprenait avec tristesse et déroute le suicide d'Avicii, âgé de seulement de 28 ans. Au sommet de sa gloire, le DJ suédois devait lutter contre ses démons, lui qui était alcoolique. Les artistes qui l'ont connu décrivent tous un homme "fragile", "sensible", et visiblement peu armé pour résister dans ce métier. David Guetta, qui était ami avec lui, est revenu sur la disparition traique d'Avicii au cours d'un entretien pour Konbini ce lundi 27 novembre. Il a aussi évoqué la pression que tous les gens du métier subissent en silence. "Cette pression, on en souffre tous", lâche celui qui s'apprête à être papa pour la troisième fois.
"Dur de voir quelqu'un d'aussi gentil et aussi talentueux se détruire comme ça, c'était vraiment dur", a confié le DJ français au sujet d'Avicii. En tant qu'ami, c'était dur à voir." Comme lui, Martin Solveig avait déjà décrit le Suédois comme quelqu'un de fragile. "J'ai découvert un mec génial, très sensible. Tim (son vrai nom est Tim Bergling, NDLR) était plus fragile émotionnellement que les autres et, dans notre métier, il faut être costaud psychologiquement, bien ancré, avec de vrais piliers autour de soi, comme mon épouse, ma famille, mes amis, une dizaine de personnes qui ne m'ont jamais lâché", avait-il déclaré au Parisien.
Cette pression semble, à les croire, difficile à contenir. "On vend du rêve, on vend toujours ce côté 'on a une vie extraordinaire', ce qui est vrai, on est sur scène, on reçoit de l'amour, mais en fait ce qu'on ne voit pas, c'est que c'est très difficile, on se parle souvent entre nous de ça parce qu'on peut pas décemment se plaindre parce que notre vie elle est tellement extraordinaire, elle fait rêver tellement de gens, donc on ne peut pas parler du côté sombre, a admis David Guetta à Konbini. Du fait qu'on est obligés d'être performants en permanence, chaque jour, chaque heure."
Et lorsque quelques uns se risquent à l'évoquer comme l'ancien époux de Cathy Guetta le fait aujourd'hui, certains détracteurs ne les épargnent pas leur reprochant de se plaindre. "Et en fait, cette pression, on en souffre tous", conclut l'artiste à qui l'on doit notamment I'm Good (Blue) avec Bebe Rexha.