La vie lui a offert une seconde chance et Deryck Whibley n'a pas l'intention de la gâcher.
L'année dernière, le chanteur du groupe Sum 41 se faisait hospitaliser pour de graves problèmes au foie et aux reins dus à ses nombreuses années de picole. À 35 ans et presque tiré d'affaire, ils s'est confié il y a quelques jours sur la chaîne Noisey où il a évoqué son alcoolisme, annonçant qu'il avait même frôlé la mort.
"J'ai de la chance que ce soit arrivé aujourd'hui parce que si j'avais eu 50 ans, mon corps ne l'aurait pas supporté. Maintenant, je me sens mieux, je suis plus en forme que jamais", a-t-il assuré, onze mois après son grave accident. Le 15 avril dernier, le jeune homme perdait connaissance un verre à la main. En contactant les secours, sa fiancée, le mannequin Ariana Cooper, lui a probablement sauvé la vie. Son foie et ses reins étant hors de service, il a dû passer une semaine sous sédatifs en soins intensifs.
"Les médecins m'ont dit que j'étais chanceux d'être en vie et que je risquais de mourir", s'est souvenu l'ex-mari d'Avril Lavigne, souffrante elle aussi. Mais son hospitalisation n'était que le commencement : des mois de complications médicales puis de récupération ont suivi. Deryck Whibley a d'ailleurs toujours du mal à marcher et passe 80% de son temps à faire de la kinésithérapie.
"Quand je regarde en arrière, je me rends compte que j'aurais pu avoir des problèmes bien plus graves, mais mon foie va bien ! Tout a cessé de fonctionner avant que d'autres dommages corporels soient causés. Je m'en sors vivant sans cirrhose ni transplantation, ça aurait pu être pire", a-t-il constaté. En convalescence, le jeune homme ne rêve que de remonter sur scène, sobre cette fois-ci, et continue à travailler sur le sixième album de Sum 41. Mais il a renoncé à l'alcool pour le restant de ses jours.
Il a avoué que, jeune adolescent, quand il a rencontré le succès avec son groupe de rock, boire était un moyen pour lui de surmonter le succès et un emploi du temps surchargé. "Je buvais pour me réveiller et avoir cette fausse énergie. La plupart du temps, je n'avais même pas envie de boire mais j'étais si fatigué que seuls des shooters de Jack Daniels pouvaient me faire monter sur scène, a-t-il raconté, assurant désormais être sevré. J'ai bu à en crever. Si je ne l'avais pas fait, j'aurais peut-être eu peur de manquer quelque chose. Mais là, j'en ai fini avec ça."
Coline Chavaroche