Alain Delon avait depuis longtemps fait part de son amour pour ses chiens. 35 d'entre eux reposent d'ailleurs à Douchy et c'est non loin d'eux qu'il sera enterré dans la plus grande intimité. En 2018, à Paris Match, l'acteur tant aimé avait déclaré au sujet de son berger malinois : "Si je meurs avant lui, je demanderai au vétérinaire que l'on parte ensemble. Il le piquera afin qu'il meure dans mes bras. Je préfère ça plutôt que de savoir qu'il se laissera mourir sur ma tombe avec tant de souffrances."
Ce mardi 20 août, sa grande amie et défenseuse des animaux Brigitte Bardot a dévoilé le sort qui sera réservé au chien d'Alain Delon. Via le compte X de la fondation Brigitte Bardot, il a été déclaré : "Pas d'inquiétude pour Loubo ! Vous êtes nombreux à nous avoir envoyé des messages concernant l'avenir de Loubo, le chien d'Alain Delon. 'Il a sa maison et sa famille' nous ont confirmé les proches de l'acteur qui en prendront soin. Loubo ne sera bien sûr pas euthanasié !" Loubo continuera donc de vivre à Douchy, ou habite Alain-Fabien à temps complet.
Des mots qui ont rassuré les défenseurs des animaux qui avaient dénoncé une "euthanasie de convenance". Dès dimanche 18 août, jour du décès de l'immense acteur, l'association 30 Millions d'amis avait proposé de recueillir Loubo. Lundi, la SPA a fait cette même proposition estimant que "la vie d'un animal ne doit pas être conditionnée à celle d'un humain".
Alain Delon et Brigitte Bardot ont toujours été proches. A l'annonce de la disparition du monstre du cinéma, la comédienne retirée à La Madrague avait déclaré : "Je perds un ami, un alter ego, un complice. Nous partagions les mêmes valeurs, les mêmes déceptions, le même amour des animaux..." Et en effet, comme Delon, Bardot a émis le souhait de demeurer éternellement auprès de ses animaux.
Si les obsèques d'Alain Delon auront donc lieu dans la chapelle qu'il avait prévue à cet effet, aux côtés de ses 35 chiens, une cérémonie moins solennelle, en présence du métier et qui permettrait au public de lui rendre un dernier hommage, est toutefois en réflexion.