Disparition d'Émile, 2 ans : "Ce n'est pas de la négligence, mais un accident", une amie de la famille sort du silence

Samedi 8 juillet 2023, Émile (2 ans et demi) jouait dans le jardin alors qu'il se trouvait en vacances avec ses grands-parents. Quelques minutes plus tard, il avait disparu et depuis, les gendarmes et militaires le cherchent, la France s'inquiète et les parents prient pour le retrouver.

Le hameau du Haut-Vernet est à présent bouclé et les journalistes cherchent à en savoir plus, trouver le témoignage qui sera peut-être la clé d'une nouvelle piste. Et avec le Parisien qui s'est rendu sur place, c'est plutôt une porte qui vient de se refermer, celle de la négligence.

L'unité faisant la force, pas de tension, de reproche ou de culpabilisation entre les membres de la famille d'Emile, ce qu'a déjà laissé entendre le procureur de la République en charge de l'affaire hier soir lors de son point presse. Les parents ne blâment pas les grands-parents. Le temps des règlements de compte n'existe pas, en tout cas pas pour le moment, seul le fait de retrouver l'enfant compte. Selon une amie de La Bouilladise, la commune des Bouches-du-Rhône où résident à l'année les grands-parents et les parents d'Émile, ce qui s'est passé n'a rien à voir avec de l'inattention. "Ce n'est pas de la négligence, mais un accident. La nature est hostile. J'ai un petit garçon qui a exactement le même âge qu'Émile. Les petits sont attirés par la nature, ils sont en plein éveil. Lorsqu'ils aperçoivent une rivière où tout autre élément naturel, ils y foncent", a-t-elle déclaré au journal. Des propos qui vont avec ceux des gendarmes qui parlaient il y a quelques jours d'Emile comme d'un "suiveur de papillons".

Si l'on sait qu'à présent le pronostic vital de l'enfant est très engagé et que la piste privilégiée semble être celle d'un accident suivi de la dissimulation du corps, de gros moyens continuent d'être mis en oeuvre pour retrouver le garçonnet. Les 30 bâtiments qui composent le hameau ont été totalement visités et les 25 personnes qui se trouvaient sur le hameau ont été entendues. 12 véhicules ont été visités et 12 hectares ratissés. Et ce n'est plus 15 enquêteurs qui seront sur l'affaire mais 20 et une cellule nationale d'enquête va être ouverte. Des moyens qui, on l'espère, aideront à résoudre cette bien triste affaire.