Le 8 juillet semble si loin. Le jour de la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, dans le Haut-Vernet, s'éloigne et les enquêteurs piétinent. Jusqu'ici, pas la moindre hypothèse privilégiée à une autre après près de trois semaines de recherche. Récemment, une information judiciaire a été ouverte et de nouveaux moyens ont été déployés concernant cette triste affaire. Mais le garçonnet reste introuvable. Mais si certains des nouveaux moyens investis dans sa recherche peuvent agacer quelques habitants du Vernet, la vie néanmoins continue. Et une fête pourrait bien faire scandale...
Malgré la présence pesante des enquêteurs et la psychose qui règne dans le Haut-Vernet, les habitants tentent tant bien que mal de penser à autre chose et continuer à vivre. Comme le révèle RTL, la mairie du Vernet a d'ailleurs pris une décision importante en maintenant la fête de la transhumance, prévue le 8 août prochain. Une décision qui n'est naturellement pas sans faire débat au sein du Vernet. Certains estiment bien sûr qu'il n'est pas l'heure de faire la fête, alors que seulement trois semaines auparavant a eu lieu un drame toujours pas résolu. "D'un côté, c'est un moment triste. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de faire la fête. Mais d'un autre côté, la vie continue pour les autres", a estimé Alexandre, touriste allemand habitué des festivités du coin.
On est plus inquiets et...
Alors que de nouvelles fouilles ont lieu autour du Haut-Vernet, lieu où s'est volatilisé le petit garçon de 2 ans et demi, et qu'un drone survole la zone, le maire espère bien un retour à la vie normale pour ses habitants. Mais la psychose est grande. "On est plus inquiets et on fait plus attention même si on faisait déjà très attention avant, fait savoir une mère de famille à BFMTV. Si on le perd de vue deux secondes, on est plus inquiets, alors qu'avant on se tournait, on le voyait, et voilà." Durant cette fête de la transhumance, nombreux sont ceux qui risquent de rester collés à leur progéniture. Pour les habitants du Vernet, il faut également composer avec les nouvelles restrictions puisque rappelons que l'accès au hameau où a disparu Emile est toujours restreint, posant ainsi quelques problèmes à certains professionnels, qui subissent ces barrages. Pas sûr que le coeur soit à la fête...