Le 30 mars 2024, des ossements du petit Émile ont été retrouvés par une promeneuse sur un chemin pédestre près du Haut-Vernet. Une étape décisive dans l'enquête qui devrait désormais déterminer si l'enfant est mort par accident ou suite à un crime. Sur BFMTV, les journalistes ont interrogé François Daoust, ex-directeur de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, sur les suites de l'enquête après cette tragique découverte.
"Dans le laboratoire de la gendarmerie il y a donc un département de médecine légale, dans ce département de médecine légale, il y a des médecins légistes mais nous avons également des anthropologues qui sont spécialisés justement dans l'analyse et l'étude des ossements afin de voir si il y a eu des fractures, si nous sommes face à une chute, si il il y a pu y avoir autre chose qu'une déshydratation parce que il s'est perdu, il est tombé dans un trou etc. donc on a vraiment à refaire avec le médecin légiste et l'anthropologue un petit peu le parcours de cet enfant, pour voir si nous sommes toujours dans l'enfant qui s'égare qui s'en va, ou la chute ou un accident causé par un tiers", a-t-il commenté.
Un élément déterminant pour l'affaire de ce petit garçon disparu subitement dans le Haut-Vernet. Vincent Vantinghem, reporter justice sur BFMTV, explique : "Il va avoir des analyses qui vont être effectuées sur ces ossements. On va pouvoir savoir s'il a peut-être reçu un coup violent avant la chute, est-ce qu'il a chuté à un endroit ? L'essentiel des recherches à ce stade va aussi être de savoir si on avait fouillé et si on avait inspecté cet endroit-là, si on n'était passé à côté. Est-ce que au moment des battues, des recherches, on est passé à côté ? Est-ce que à cette promeneuse - puisque visiblement c'est une promeneuse qui a découvert ces os et qui a alerté la gendarmerie - a mis la main sur un endroit qui n'avait pas été fouillé jusqu'ici ? Voilà donc on va partir sur des analyses sur le terrain et surtout des analyses sur les os."