Le 17 janvier 2022, un ancien codétenu de Cédric confiait de nouvelles révélations explosives au sujet de la disparition deDelphine Jubillar qui n'a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Selon lui, Cédric lui aurait avoué le meurtre de sa femme et lui aurait même confié l'endroit exact où il aurait enterré son épouse : près d'une ferme qui a brûlé à Cagnac-les-Mines. Mais après plus de 10 jours de recherches dans la zone indiquée par Marco, aucune trace de la maman de Louis et d'Elyah n'a été retrouvée.
Incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis le 18 juin 2021, Cédric a révélé à sa nouvelle compagne Séverine dans deux nouvelles lettres manuscrites que toutes les indications de son ancien codétenu étaient des "conneries". "J'ai raconté n'importe quoi à n'importe qui" a-t-il écrit à sa nouvelle compagne selon La Dépêche. Le peintre-plaquiste de 34 ans s'est également dit "désolé" pour Séverine qui avait été placée en garde à vue et suspectée de recel de cadavre après les révélations de Marco qui avait indiqué qu'elle savait où était enterrée Delphine et qu'elle avait elle-même vu le cadavre de l'infirmière. "Maintenant plus de blablotage avec personne, je te le promets..." lui a-t-il confié.
Je suis désolé d'avoir été naïf
"J'ai bien compris que je me suis fait b... en beauté, si tu veux bien accepter mes excuses... Je suis désolé d'avoir été naïf et de t'avoir fait du mal et surtout de mettre (sic) fais avoir de la sorte (...) Marco fait partie des personnes qui m'ont b..., à tous les deux, avec de faux témoignages voilà pourquoi tu as été en garde à vue. On ne peut avoir confiance en personne [...] Il te faut porthé plinte (sic !) contre lui pour dénonciation calomnieuse" a également écrit le fils de Nadine Fabre dans son courrier.
À sa sortie de prison, Marco avait également indiqué avoir contacté Séverine car Cédric lui avait dit qu'elle l'aiderait à déplacer le cadavre de Delphine Jubillar, dont il redoutait qu'il ne soit devenu visible avec le temps. Dans ces deux nouveaux courriers adressés à Séverine (dont il sait qu'ils sont ouverts et lus par les gendarmes), Cédric réfute toutes les accusations de son ancien codétenu : "Je lui avais donné ton numéro de téléphone c'était pour une fois dehors que l'on aille boire un verre mais au final il s'en est servi pour autre chose."
Dans ces courriers, le peintre-plaquiste de 34 ans regrette également cette enquête qui ne comporte, selon lui, aucune "avancée majeure". "Je me demande si les gendarmes travaillent toujours sur la disparition de ma femme ou si c'est déjà bouclé pour eux" a-t-il ajouté, visiblement peu satisfait du travail réalisé par les enquêteurs.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.