Depuis le mois de juin 2021, Cédric Jubillar est incarcéré pour "homicide volontaire" dans la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Il n'a de cesse de clamer son innocence face à la disparition de sa femme, Delphine, infirmière de 33 ans et mère de leurs deux enfants qui a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2021. Dans cet établissement, le peintre-plaquiste a côtoyé un homme à qui il se serait confié. A présent et dans deux lettres récentes envoyées à sa nouvelle compagne Séverine, il regrette ses déclarations faites à son ex-voisin de cellule, indique La Dépêche.
Pour le mari de Delphine Jubillar, les déclarations qu'il aurait faites à son codétenu ne sont que "des conneries", rapporte La Dépêche qui a eu accès aux lettres que le principal suspect de l'affaire a écrites à sa nouvelle compagne. Dans cette correspondance manuscrite, il affirme dévoiler en toute honnêteté sa vérité, alors que d'importantes recherches pour trouver des indices ou la dépouille de sa femme, ont actuellement lieu, notamment près d'une ferme qui a brûlé l'an passé. Notons que les écrits sont toujours relus par les juges avant d'être remis à leur destinataire.
Dans la lettre qu'il écrit à sa compagne Séverine, Cédric Jubillar se montre catégorique vis-à-vis de son ancien camarade de prison, comme le rapporte La Dépêche : "Marco fait partie des personnes qui m'ont b..., à tous les deux, avec de faux témoignages voilà pourquoi tu as été en garde à vue. On ne peut avoir confiance en personne [...] Il te faut porthé plinte (sic !) contre lui pour dénonciation calomnieuse [...] Je lui avais donné ton numéro de téléphone c'était pour une fois dehors que l'on aille boire un verre mais au final il s'en est servi pour autre chose." En effet, Séverine L. a été en garde à vue pour recel de cadavre en décembre dernier et est ressortie libre de son interrogatoire.
C'est au mois de septembre 2021 que "Marco", le codétenu de Cédric Jubillar, a indiqué à l'administration pénitentiaire qu'il avait des informations sur le meurtre de Delphine Jubillar. Il aurait ainsi obtenu ses confidences à travers les fenêtres de leur cellule, précise La Dépêche.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.