DMX semble incapable de se passer trop longtemps des forces de police. Pourtant très accaparé professionnellement en cette année 2010, avec la sortie des albums You'll fly me later (initialement programmé en 2008 et repoussé) et Ruff Ryders Evolution : Generation I (5e album avec The Ruff Ryders), mais aussi une compilation, une mixtape et un programme de télé réalité autobiographique en gestation, le rappeur new-yorkais de 39 ans n'a pas pu s'empêcher de déraper... dès sa (nouvelle) sortie de prison.
Un point s'impose : le 6 juillet 2010, DMX sortait de prison après avoir purgé une peine de 6 mois de réclusion pour avoir violé les termes de sa probation suite à une condamnation pour possession de drogue (entre autres...) en décembre 2008. A peine sorti, le 5e meilleur vendeur américain au rayon hip hop (propulsé en 1998 par son album It's dark and hell is hot) avait la mauvaise surprise de se faire larguer par Tashera, son épouse durant onze années. Dans la foulée, il passait, le 27 juillet, devant un tribunal de Los Angeles qui le condamnait à retourner en prison pour 90 jours en raison d'une accusation de conduite dangereuse remontant à 2002. Incarcéré, il bénéficia, comme Lindsay Lohan, des dispositions liées à la surpopulation carcérale et fut libéré jeudi 12 août.
Et là, c'est le drame : quelques heures après avoir été libéré, il était interpellé dans la soirée du jeudi, vers 23h (il sortait d'un studio d'enregistrement) au volant d'une Mercedes de location, pour une infraction mineure au code de la route. Les policiers ont alors constaté qu'il n'avait pas de permis de conduire valide, et... l'ont logiquement ramené au commissariat.
Si DMX n'a cette fois pas été écroué, et a été ramené chez lui par un passager présent avec lui au moment des faits, ce nouvel impair devrait le ramener très prochainement devant une cour de justice. Pour rappel, son casier commence a sérieusement s'allonger : rien qu'au cours des 6 dernières années, il a également eu maille à partir avec la justice pour possession de cocaïne, possession illégale d'arme, usurpation d'identité, escroquerie, vol, conduite sous influence, violation de liberté conditionnelle, cruauté animale, agression...
On a souvent dit que le rap hardcore lui avait permis d'échapper aux bêtises qu'il faisait dans la rue... Mais dans rap hardcore, il y a toujours hardcore !