Vers minuit et demi, dans la nuit au 3 au 4 avril 2021 à Combs-la-Ville, le couple Tapie a été surpris dans son sommeil par des agresseurs encagoulés et vêtus de combinaisons noires qui les ont attachés avec des câbles électriques et frappés.
Le fils ainé de Bernard Tapie, Stéphane a donné des nouvelles de son père et de sa belle-mère Dominique sur BFMTV ce samedi 4 avril, à 18h : "Ils sont marqués physiquement. Ils ont pris beaucoup de coups. J'ai été très choqué de voir ma belle-mère aussi marquée. S'en prendre à une femme c'est honteux. Il y a un problème. C'est que malheureusement mon père à pris un coup sur le visage, pas loin de sa tumeur derrière la tête, donc il est sous surveillance."
Stéphane dévoile que le couple a vécu "un cauchemar. Ils ont été réveillés avec des lampes dans les yeux, attachés et roué de coups. Ma belle-mère essayant de protéger mon père, a été trainée par les cheveux dans toute la maison. En lui demandant où se trouvait le coffre fort, qui n'existe pas", a-t-il ajouté.
Il confirme également que Bernard Tapie "n'a pas voulu être hospitalisé pour éviter que l'on fasse l'amalgame entre sa tumeur et le coup reçu. Son cancérologue l'a appelé tout de suite et ils se sont vus (...) Il a surtout mal pour sa femme. il est très inquiet pour elle. Il déteste ne pas avoir pu réagir comme il le souhaitait. Il pense d'abord aux autres comme toujours".
Dans "une rage profonde" après ce qui est arrivé à son père et sa belle-mère, Stéphane Tapie n'a "qu'une envie, qu'on les arrête et qu'on les laisse 24H aux Baumettes, à Marseille". Il n'a d'ailleurs aucun doute que les malfaiteurs "savaient chez qui ils allaient".
Entrés par une fenêtre du premier étage, sans éveiller l'attention des gardiens, les cambrioleurs ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d'oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l'enquête. L'Elysée a indiqué que le président Emmanuel Macron avait appelé Bernard Tapie. La police judiciaire de Versailles a été saisie de cette enquête pour vol aggravé avec violences et séquestration, a précisé à l'AFP une autre source proche de l'enquête.