Enfin. Eddy de Pretto est de retour avec un nouvel album, son deuxième, À tous les bâtards. Pour en faire la promotion, l'originaire de Créteil a accordé une longue interview au Parisien, parue dans l'édition du jeudi 25 mars 2021. Il y évoque les grands thèmes de son album, notamment son rapport "festif" aux drogues dures.
Dans Désolé Caroline, Eddy de Pretto parle de sa rupture avec la cocaïne. "Ah bon, je ne sais pas, sourit-il à nos confrères. J'ai un rapport festif aux drogues. Je fais très attention, je connais mes limites. J'ai trop peur de l'addiction et de la mort." Une consommation occasionnelle assumée.
Avec le confinement et la pandémie, Eddy de Pretto n'a pas vraiment eu l'occasion de consommer. Sa dernière soirée remonte au 12 février dernier, aux Victoires de la musique, d'où il était reparti bredouille. "J'étais dégoûté sur le moment parce que j'y croyais un peu avec trois nominations, mais le lendemain ça allait très bien. Si j'en ai un jour, merci beaucoup, mais je ne vis pas pour avoir des Victoires de la musique", confie-t-il.
Sortir ce deuxième opus assez longtemps après le premier était nécessaire. S'il concède être parfois un peu flemmard, Eddy de Pretto est un perfectionniste qui peut passer six mois sur une seule chanson. "Même ma mère me disait : 'on ne t'entend plus à la télé et à la radio, c'est fini ?'", raconte-t-il. Mais c'était le temps d'obtenir un album "précis, juste", sorti de ses tripes. "C'est pour cela que ça me fait peur et que je ne sais pas s'il y aura un troisième album", prévient-il.
Dans tous les cas, Eddy de Pretto est bien différent de celui qui avait "tellement peur", "en pleurs" dans son lit après la sortie de son premier album, le succès Kid. "La ferveur et la scène m'ont aidé à être plus moi, à être plus à l'aise, même socialement, à enlever mes masques sur cet album. Je m'assume plus", explique l'interprète de Fête de trop.