Grande absente de la messe de Noël à Sandringham dimanche 25 décembre, la reine Elizabeth II a également renoncé à assister à celle du Nouvel An : dimanche 1er janvier 2017, c'est à nouveau sans la matriarche qu'un comité royal plus restreint que la fois précédente se rendait en l'église St Mary Magdalene toute proche de la résidence royale dans le Norfolk.
Sur le flanc depuis le début de la semaine de Noël en raison d'un "gros rhume" qui l'a même poussée à différer d'un jour son départ de Londres pour Sandringham et à faire le trajet par hélicoptère plutôt qu'en train, la monarque de 90 ans continue de se rétablir et il n'y a "pas lieu de s'inquiéter" outre-mesure, selon le service de presse du palais de Buckingham. Même son de cloche du côté des proches : à la sortie de l'office, la princesse Anne confirmait aux riverains venus saluer la famille royale que sa mère se sentait mieux. "Elle ne va pas trop mal", renchérissait son époux le vice-amiral Timothy Laurence.
Le duc d'Edimbourg, mari de la souveraine, se trouvait également en compagnie du prince Edward et de la comtesse Sophie de Wessex avec leur fille Lady Louise. Le fils du couple royal a souhaité aux dizaines de personnes présentes une bonne année 2017, "en espérant que cela s'arrange ; ça ne peut guère être pire".
Il n'empêche, cette longue convalescence de la reine Elizabeth II, qui manquait la messe des fêtes de fin d'année pour la première fois en trente ans, est sans précédent et rappelle qu'elle doit se ménager. Raison pour laquelle elle a annoncé en décembre qu'elle abdiquait 25 des quelque 600 patronages qu'elle assume, la duchesse de Cambridge héritant notamment de celui du All England Lawn Tennis and Croquet Club, qui accueille chaque année le tournoi de Wimbledon.
La souveraine britannique n'est pas la seule à avoir été mise à l'épreuve en cette période : comme elle, la reine Silvia de Suède et la reine Sonja de Norvège ont dû rester au chaud pour se soigner.