Excuses et regrets n'auront pas suffi à lui éviter la case prison... Le 4 janvier 2021, la justice britannique a condamné un employé de cuisine du palais de Buckingham pour le vol de nombreux objets, dérobés alors qu'il était en fonction, entre novembre 2019 et août 2020. Comme l'a rapporté le Daily Mail, l'Anglais de 37 ans, un certain Adamo Canto, officiait pour la demeure de la reine Elizabeth II depuis 2015.
Le Britannique a dérobé au moins 77 souvenirs royaux, aussi bien dans la boutique du palais, dans les casiers d'autres employés, dans la lingerie, au guichet d'entrée de la Royal Collection, dans la boutique de la Queen's Gallery... Adamo Canto a notamment subtilisé des photos signées du prince William et Kate Middleton, ainsi qu'un album photo du banquet organisé pour une visite officielle de Donald Trump à Londres, une broche, un stylo en argent de chez Tiffany's, des pyjamas en soie, une montre de poche du palais de Buckingham, des médailles appartenant à des officiers retraités... Des objets dont la valeur est estimée entre 10 000 et 100 000 livres sterling.
Une "quantité significative" du butin a été retrouvée par la police dans le logement de fonction de l'employé situé sur le domaine de Buckingham. Certains objets ont tout bonnement disparu, tandis qu'une trentaine a été revendue sur Ebay, pour un total de 7700 livres. Cette somme a servi à éponger les dettes de M. Canto qui ont commencé à s'accumuler après son installation à Londres. Vivant au dessus de ses moyens, l'employé a contracté plusieurs prêts et s'est finalement endetté à hauteur de 8000 livres. Son avocat a argué devant le juge que le salaire de son client au palais "était minime" et qu'Adamo Canto "estimait qu'il était difficile pour lui de maintenir le style de vie auquel il aspirait". Ah, pourquoi pas.
Après avoir reconnu trois chefs d'accusation et affirmé "regretter sincèrement et profondément ses actions", Adamo Canto a été condamné lundi à huit mois de prison par la Cour des Magistrats de Westminster. Le juge en charge de cette affaire a affirmé être "malheureusement parvenu à la conclusion que ces infractions sont si graves que seule une peine de détention immédiate est justifiée".