Difficile lorsqu'on est connu dans le monde entier d'avoir un scolarité normale. Mais plutôt que de suivre des cours à domicile, la studieuse Emma Watson a décidé d'affronter le monde extérieur, comme si de rien n'était. Après le lycée d'où elle est sortie avec son diplôme, l'adolescente s'était inscrite à Headington School à Oxford en 2008. Elle était alors sous le feu des projecteurs avec la saga Harry Potter qu'elle tournait non loin de là, à Leavesden.
Soucieuse de faire les choses parfaitement et de passer inaperçue entre les murs de cette prestigieuse école où les pensionnaires peuvent faire toute leur scolarité (de 3 à 18 ans), la jolie Britannique avait demandé aux administrateurs de l'établissement de veiller à agir de manière à la protéger du regard des autres et d'une médiatisation qu'elle cherchait justement à fuir, et ainsi pouvoir étudier dans un environnement sain.
Le site du magazine étudiant The Tab raconte qu'il était ainsi interdit d'approcher la starlette, de lui demander un autographe ou même de lui parler – sauf si c'est elle qui venait vers vous. "Bien sûr, si vous étiez ami avec elle, vous pouviez lui parler. Mais sinon, nous n'étions pas autorisés à aller la voir pour lui demander un autographe ou quoi que ce soit d'autre", témoigne Lucy, une diplômée d'Headington qui a fréquenté Emma Watson. Si l'élève fautait, il se prenait des points de pénalité, les parents étaient mis au fait et, au bout de trois sanctions, des heures de colle s'appliquaient. "Personne n'a jamais osé lui demander un autographe. Je me rappelle avoir été formellement averti sur le sujet et j'avais très peur de prendre des points de pénalité. À l'époque, ça aurait été tellement gênant", se souvient Lydia, qui adorait l'interprète d'Hermione Grange et a donc dû mettre de côté sa fan attitude.
Du coup, dès qu'Emma Watson croisait un regard ou adressait la parole à quelqu'un, cela faisait office de souvenirs impérissables pour les élèves. "Je me suis appuyée une fois sur un banc de la cafétaria, et mon dos touchait le sien", s'extasie une dénommée Fionnuala. "Elle m'a demandé une fois 'est-ce que c'est le bout de la queue pour les pâtes ?'", se souvient une autre. On imagine les coeurs battant à tout rompre.