Emmanuelle Seigner, montant les marches du palais des festivals, pour la projections du film La Vénus à la fourrure avec son mari, le réalisateur Roman Polanski, le 25 mai 2013 : sa robe Alexandre Vauthier, ultradécolletée a fait parler d'elle !© BestImage
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Emmanuelle Seigner en interview se livre avec franchise et décontraction. L'actrice et chanteuse française est à 47 ans épanouie, sûre d'elle et enfin loin des troubles que son mari, Roman Polanski, a connus avec son arrestation à Zurich en 2009, suite à l'affaire de sa relation sexuelle illicite avec une jeune fille dans les années 1970. Ainsi, elle peut parler pour le magazine Grazia de son film sous la direction de son bien-aimé, La Vénus à la fourrure, l'esprit libre. Elle reviendra aussi sur sa venue à Cannes pour défendre ce long métrage, dans une robe rouge aux accents sulfureux.
Interrogée au sein d'un restaurant de l'avenue Montaigne, Emmanuelle Seigner parle avec beaucoup d'enthousiasme de La Vénus à la fourrure, réalisation de son époux Roman Polanski, son "premier grand rôle" selon elle : "Je ne voulais surtout pas décevoir Roman ou Mathieu [Amalric, son partenaire]." Dirigée à 19 ans par Polanski dans Frantic, elle a parcouru beaucoup de chemin depuis : "J'étais considérée comme sa muse, donc quasi-intouchable. Mais ceux-là aujourd'hui, soit ne travaillent plus, soit sont morts."
Avec ce film, adaptation du roman sadomasochiste de Sacher-Masoch, écrivain autrichien du XIXe, le sujet de la domination, du pouvoir et de la manipulation est au coeur et Amalric fait fortement penser à Polanski lui-même au fil de l'histoire. De quoi en faire un parallèle avec le propre couple qu'elle forme avec le réalisateur ? "Genre c'est moi qui ai le pouvoir ? Non. Pas du tout. On est ensemble depuis tellement longtemps [ils sont mariés depuis 1989] qu'on a dépassé ce petit jeu." Elle soulignera plutôt qu'il s'agit d'un film "extrêmement féministe".
Retour au Festival de Cannes 2013 quand le film est dévoilé au sein du palais des festivals. Emmanuelle Seigner porte une robe superbe mais qui est également ultra-décolletée. Elle revient sur sa tenue sulfureuse : "Pour monter les marches pour La Vénus à la fourrure, je voulais une robe rouge, parce que c'est fort. C'est Alexandre Vauthier qui me l'a faite, mais entre le moment où j'ai fait les premiers essayages et Cannes, j'avais perdu du poids, du coup elle était trop grande ! J'avais mis du scotch pour que ça tienne mais en bas des marches, Roman m'a dit : 'Ça ne tient pas du tout ! Enlève ton scotch, ça se voit.' Du coup, j'ai tout enlevé en panique. Je n'en menais pas large."
Une allure sexy et audacieuse qui a fait sensation, mais cette projection a également été marquée par la controverse des propos de Roman Polanski sur la femme : "La pilule a beaucoup changé les femmes de notre temps, en les masculinisant", avait-il déclaré en conférence de presse. De son côté, Emmanuelle Seigner ne manque pas de surprendre en disant, à propos des Femen à qui l'on reproche de mettre en avant le fait d'être jolies pour faire le buzz : "C'est mieux que des boudins nus, non ? Quelle horreur ! [rires]"
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Grazia du 25 octobre
"La Vénus à la fourrure", en salles le 13 novembre
Interrogée au sein d'un restaurant de l'avenue Montaigne, Emmanuelle Seigner parle avec beaucoup d'enthousiasme de La Vénus à la fourrure, réalisation de son époux Roman Polanski, son "premier grand rôle" selon elle : "Je ne voulais surtout pas décevoir Roman ou Mathieu [Amalric, son partenaire]." Dirigée à 19 ans par Polanski dans Frantic, elle a parcouru beaucoup de chemin depuis : "J'étais considérée comme sa muse, donc quasi-intouchable. Mais ceux-là aujourd'hui, soit ne travaillent plus, soit sont morts."
Avec ce film, adaptation du roman sadomasochiste de Sacher-Masoch, écrivain autrichien du XIXe, le sujet de la domination, du pouvoir et de la manipulation est au coeur et Amalric fait fortement penser à Polanski lui-même au fil de l'histoire. De quoi en faire un parallèle avec le propre couple qu'elle forme avec le réalisateur ? "Genre c'est moi qui ai le pouvoir ? Non. Pas du tout. On est ensemble depuis tellement longtemps [ils sont mariés depuis 1989] qu'on a dépassé ce petit jeu." Elle soulignera plutôt qu'il s'agit d'un film "extrêmement féministe".
Retour au Festival de Cannes 2013 quand le film est dévoilé au sein du palais des festivals. Emmanuelle Seigner porte une robe superbe mais qui est également ultra-décolletée. Elle revient sur sa tenue sulfureuse : "Pour monter les marches pour La Vénus à la fourrure, je voulais une robe rouge, parce que c'est fort. C'est Alexandre Vauthier qui me l'a faite, mais entre le moment où j'ai fait les premiers essayages et Cannes, j'avais perdu du poids, du coup elle était trop grande ! J'avais mis du scotch pour que ça tienne mais en bas des marches, Roman m'a dit : 'Ça ne tient pas du tout ! Enlève ton scotch, ça se voit.' Du coup, j'ai tout enlevé en panique. Je n'en menais pas large."
Une allure sexy et audacieuse qui a fait sensation, mais cette projection a également été marquée par la controverse des propos de Roman Polanski sur la femme : "La pilule a beaucoup changé les femmes de notre temps, en les masculinisant", avait-il déclaré en conférence de presse. De son côté, Emmanuelle Seigner ne manque pas de surprendre en disant, à propos des Femen à qui l'on reproche de mettre en avant le fait d'être jolies pour faire le buzz : "C'est mieux que des boudins nus, non ? Quelle horreur ! [rires]"
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Grazia du 25 octobre
"La Vénus à la fourrure", en salles le 13 novembre