Roman Polanski avec sa femme et actrice Emmanuelle Seigner -Photocall du film "La Venus a la fourrure au 66 eme Festival du Film de Cannes - 25/05/2013 Call of "La Venus a la Fourrure" at the 66 th Cannes Film Festival 201325/05/2013 - Cannes© BestImage
La Palme d'or du Festival de Cannes 2013 sera remise le dimanche 26 mai, mais la compétition touche à sa fin. En effet, ce samedi 25 mai, les deux derniers films qui peuvent prétendre au prix suprême de Cannes sont dévoilés, La Vénus à la fourrure de Roman Polanski et Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.
La Croisette se prépare pour le grand final de Cannes et le réalisateur franco-polonais Roman Polanski est l'un des deux derniers à présenter son long métrage en compétition. Durant le photocall ensoleillé, le cinéaste a donné un beau baiser à son épouse et actrice, Emmanuelle Seigner, divine dans sa robe rose pâle, et a posé avec son autre comédien, Mathieu Amalric. Ce dernier est doublement en compétition puisqu'il a défendu il y a quelques jours Jimmy P. d'Arnaud Desplechin, avec Benicio Del Toro.
La Vénus à la fourrure est un huis-clos dans un théâtre vide entre Thomas, un metteur en scène (Mathieu Amalric), et Vanda, une actrice (Emmanuelle Seigner) qui vient auditionner pour une pièce inspirée par le roman éponyme de Leopold von Sacher-Masoch, qui a donné son nom au masochisme. Le trouble et des rapports de domination et soumission vont s'installer, alors que la pièce et la "vraie vie" des personnages se mélangent inextricablement dans une mise en abyme vertigineuse.
Sans surprise, le réalisateur, palmé d'or pour Le Pianiste (2002), a fait salle comble lors de la conférence de presse de son film. Il a répondu aux questions des journalistes, tout comme Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric, David Ives, auteur de la pièce originale, Alexandre Desplat, compositeur, Pawel Edelman, directeur photo, et les producteurs Robert Benmussa, Alain Sarde et Mariusz Lukomski. Pour la première fois, il a tourné en français : "Je n'avais encore jamais fait un film en français, c'était ça la motivation (rires). En lisant la pièce, je me disais voilà un truc pour Emmanuelle, mais pour qu'elle puisse bien exprimer le personnage, il fallait que ce soit en français."
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