Plus de 20 ans qu'Éric Cantona partage la vie de Rachida Brakni et pas une ombre au tableau. L'idole de Manchester United file le parfait amour avec l'actrice et les deux tourtereaux multiplient les projets. Depuis plusieurs mois maintenant, l'ex-footballeur s'est lancé dans une carrière de chanteur et rempli les salles de France et d'Angleterre, quand sa femme vient de sortir son premier roman, Kaddour (Stock). Un couple installé à l'étranger, mais dont l'exil devrait bientôt prendre fin, comme il l'expliquait il y a quelques semaines.
Ensemble, Éric Cantona et Rachida Brakni ont eu deux enfants, un fils prénommé Émir, âgé de 14 ans et une fille, Selma, qui en a 10. Malgré l'image très masculine de l'ancien footballeur, à entendre sa femme, il est bien différent dans le privé, pour son plus grand plaisir. "Eric a un corps, une présence physique qui en impose. Mais il n'y a aucune trace de masculinisme chez lui. Sa virilité est au bon endroit. Je me sens en sécurité dans ses bras, je me sens femme et j'aime m'abandonner à lui, parce qu'il garde cette sensibilité, cette élégance et, surtout, ce respect profond pour le féminin", explique l'actrice de 47 ans.
L'apparence physique n'a donc rien à voir avec l'homme qu'est Éric Cantona, qui est visiblement très sensible. Un trait de personnalité qu'il partage avec son fils, Émir. "Éric ne craint pas de pleurer. Il n'a pas honte d'être ému. On a un fils de 14 ans qui est également un hypersensible. Il pleure lui aussi chaque fois qu'il regarde un film et son père lui dit toujours : 'C'est beau ça !'", ajoute Rachida Brakni.
De son côté, celui qui a été très maladroit avec son beau-père lors de leur première rencontre, abonde dans le sens de celle qui fait battre son coeur. "Je crois que ça vient beaucoup de l'éducation et de mon père, notamment. Par exemple, il ne nous a jamais touchés mes frères et moi. Quand on était petits, il suffisait qu'il nous regarde. Moi je n'ai jamais levé la main sur mes enfants, jamais sur une femme, jamais sur quelqu'un que je juge inférieur physiquement", assure-t-il, avant de conclure en rappelant l'une de ses célèbres frasques sur les terrains anglais : "Si je dois me battre, c'est en sautant dans une tribune de fans extérieurs où 25 000 mecs enragés peuvent me tomber dessus !"