En cette rentrée de septembre, les équipes nationales de rugby et de basket sont sur le pont...
Si la première s'est envolée pour la Nouvelle-Zélande pour y disputer la Coupe du Monde qui débute le 9 septembre, la seconde est déjà sur le pied de guerre en Lituanie, pour l'Euro. Ce mercredi 31 août, l'équipe emmenée par Tony Parker et Joakim Noah a entamé, en s'imposant péniblement face à la Lettonie, une campagne cruciale. Le tournoi de la dernière chance pour certains.
Car le but de ce tournoi est bien de décrocher une qualification pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Une participation qui fuit une génération dorée depuis des années. Champions d'Europe junior en 2000, des joueurs comme Tony Parker ou Boris Diaw savent qu'ils jouent là leur dernière carte afin de remporter un succès qui récompenserait enfin la solidarité et l'amour du maillot qui caractérisent ces amis.
Une frustration exprimée par Tony Parker et que l'on sent présente chez le capitaine de l'équipe, Boris Diaw, 29 ans et 103 sélections en Equipe de France, lequel voit arriver la fin de sa carrière, comme il l'exlique au Parisien du 31 août 2011 : "Je suis aussi dans la deuxième partie de ma carrière. Tout possède une saveur différente. Je ne suis pas nostalgique, mais je sens que la fin va arriver. (...) La vérité, c'est qu'au bout d'un moment il faut gagner !"
Un attachement au maillot bleu qui caractérise Tony Parker, onze années de maison bleue, et Boris Diaw : "Porter ce maillot représente une très grosse fierté. J'ai commencé à 15 ans et, chaque été, c'est du plaisir." Et Boris Diaw sait de quoi il parle, lui qui a vu sa maman, Elisabeth Riffiod, porter le maillot tricolore à 247 reprises !
Et aujourd'hui, l'équipe de France, emmenée par les deux compères qui se sont rencontrés au fond d'une classe à l'Insep, a pu compter sur un Joakim Noah assez discret, dont le père Yannick connaît quelques problèmes, pour dominer non sans mal la faible équipe de Lettonie (89-78). Tony Parker a porté à lui tout seul les Bleus, compilant pas moins de 31 points et 7 passes décisives...
Cependant pour "aller chercher les Jeux", comme aime à le rappeler Boris Diaw, il faudra élever son niveau de jeu, au risque de rentrer prématurément à la maison en laissant un goût d'inachevé au sein de cette génération gorgée de talents...