Eva Green : La nudité et Hollywood l'impitoyable

Eva Green sera sensuelle et violente dans Sin City 2, "J'ai tué pour elle", second opus particulièrement très attendu signé Robert Rodriguez et Frank Miller. La fille de Marlène Jobert s'exprime de nouveau sur la polémique de la nudité dans ce long métrage sulfureux et revient sur son parcours inclassable.

"Je n'ai pas compris. Je me suis même demandé un instant si ce n'était pas un coup publicitaire. La nudité sur ce poster est très suggérée, classe. Je ne vois pas pourquoi elle gêne. En revanche, l'arme que je tiens ne soulève aucune polémique." En effet, sa robe trop transparente avait dû être retouchée car on pouvait deviner (avec l'aide d'un microscope) l'aréole de son sein. Même la bande-annonce a fait scandale sur la chaîne ABC...

Eva Green ne manie donc pas la langue de bois et possède une aura particulière au cinéma, où elle enchaîne les rôles complexes et fascinants. Si cet électron libre du cinéma étranger a joué les James Bond Girls dans Casino Royale ou a participé à Dark Shadows de Tim Burton, elle ne souhaite toutefois pas s'installer à Hollywood : "Quand on est acteur, on se sent jugé constamment en fonction de notre potentiel économique. Certes, je commence à apprivoiser la ville, mais je suis bien chez moi, à Londres."

À quand un film en France ? La belle comédienne, qui a d'ailleurs pris un agent français, serait ravie de jouer dans sa langue maternelle et affirme ne snober personne : "Mais je n'ai toujours pas eu entre les mains de projet satisfaisant." Si elle espère un jour jouer pour Audiard, Desplechin ou encore les frères Dardenne, elle a déjà tourné pour Michael Haneke à ses débuts dans La Pianiste avec Isabelle Huppert mais l'expérience n'a pas été réjouissante. On lui avait assené : "Mademoiselle, vous ne savez même pas monter un escalier." C'était il y a longtemps, à l'époque où elle ne faisait encore que de la figuration. Aujourd'hui, la talentueuse Eva Green est une tête d'affiche qui répand son charme et son talent sur les écrans.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine VSD du 7 août