Faustine Bollaert hors d'elle : elle exprime sa colère en direct face à "une histoire insupportable"

Chaque jour, l'émission Ça commence aujourd'hui apporte son lot d'émotions. Mais ce lundi 22 mai 2023, le nouveau numéro diffusé sur France 2 s'est révélé particulièrement poignant... Sur le plateau, Faustine Bollaert et son amie psychologue Natasha Espié ont reçu Christine, une ancienne danseuse ayant fréquenté Claude François aussi bien professionnellement qu'intimement. Mais loin des strass et des paillettes, cette relation n'avait rien de rose, bien au contraire. Christine affirme d'ailleurs avoir été violée par ce dernier...

Malgré tout, Christine a bien du mal à employer le mot "viol". "Je n'emploie pas ce mot-là... On va dire que la première relation était sans consentement", lâche-t-elle d'une petite voix. Une situation intolérable pour l'animatrice qui n'a pas attendu très longtemps après la diffusion de ce témoignage pour sortir du silence et exprimer sa colère au travers d'un post Instagram. "J'écoute, je comprends, j'accompagne mais parfois il me semble nécessaire de prononcer les mots justes. Peu importe celui dont on parle, au nom de toutes les victimes, au nom de tous les jeunes qui nous regardent, au nom de tous ceux qui ont besoin que le mot 'viol' soit prononcé. Une tendre pensée à Christine dont l'histoire insupportable m'a révoltée au point de laisser exprimer ma colère", a-t-elle écrit en légende d'un extrait très poignant de l'émission. Dans cette courte vidéo, on peut entendre Faustine Bollaert, hors d'elle, remettre les pendules à l'heure concernant la définition du viol.

"Vous savez on reçoit beaucoup de jeunes femmes sur ce plateau qui viennent nous raconter ce que vous venez de nous dire : 'Non je n'ai pas pu être violée parce que je n'ai pas crié, parce que je n'ai pas dis non, parce que lui, un homme si bien, ne peut pas avoir commis ça'. Et nous avons de cesse de dire que si... Si vous n'avez pas donné votre consentement, vous avez été violée", explique-t-elle avec une douceur bienveillante malgré la dureté des mots.

Très touchée, Christine se demande alors à voix haute pourquoi elle a continué à fréquenter le chanteur. "A cause de l'emprise", renchérit la psychologue avant d'appuyer les dires de Faustine Bollaert. C'est ensuite que l'ancienne danseuse révèle que, ce jour-là, elle avait été enfermée à clés dans la chambre par Claude François... "Moi en tant que femme, je ne peux pas entendre ça sans m'insurger et sans avoir envie d'embrasser la jeune femme que vous étiez et la femme qui est là aujourd'hui devant moi... et je pense que c'est important de l'entendre pour toutes les jeunes femmes qui nous regardent aujourd'hui", a-t-elle conclu. Voilà qui mérite d'être clair !